Vous-êtes ici: AccueilActualités2018 05 04Article 438744

Infos Business of Friday, 4 May 2018

Source: APA

Le Cameroun potentiel fournisseur de l’électricité des pays de la CEMAC

photo utilisée à titre d'illustration photo utilisée à titre d'illustration

Au regard des infrastructures existantes et de l’entrée en fonction des barrages hydroélectriques de Memv’ele et Mekin (Sud), Lom Pangar (Est) et Warack (Adamaoua) et les autres, le Cameroun qui dispose actuellement d’une capacité installée de 1200 Mégawatts (MW) pourrait enregistrer près de 700 MW supplémentaires d’ici à l’année prochaine.

Un « excédent » pour approvisionner la Centrafrique, le Congo, le Tchad et le Nigeria qui en ont besoin.

LIRE AUSSI: Des employés d’Eneo Cameroun bientôt transférés à la Sonatrel

C’est donc à cette lourde mission que la SONATREL qui a voté un budget de 109 milliards de francs CFA pour exercice en cours, va s’atteler à remplir dès courant mai 2018, au moment où 230 agents de la société Energy of Cameroon (ENEO) chargée de la production de l’électricité et à qui incombe encore le transport, ont été transférés à la SONATREL.

A cause de la vétusté des infrastructures et de leur insuffisance, près de 40 % de l’électricité produite se perd dans le transport, renseigne-t-on à ENEO.

LIRE AUSSI: Le Cameroun veut retrouver un taux de croissance de 7%

Des manquements que la SONATREL qui dispose d’un plan d’investissement de 900 milliards de francs CFA devrait palier alors que le Cameroun projette de produire à l’horizon 2025, plus de 3 000 MW d’électricité.