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Actualités of Vendredi, 23 Février 2018

Source: cameroun-info.net

Extradition des ambazoniens: rebondissement, le Nigéria drible le Cameroun

Il reste selon certaines sources, des leaders ambazoniens non extradés Il reste selon certaines sources, des leaders ambazoniens non extradés

Deux membres du gouvernement de Sisiku Ayuk Tabe seraient toujours en détention dans un commissariat à Abuja au Nigéria.

Ils se seraient opposés à leur extradition au Cameroun en janvier dernier au pretexte qu'ils seraient de nationalite nigeriane.

D’après un article publié le 22 février 2018 par le journal nigérian, Premium Times, cinq sécessionnistes anglophones seraient toujours en détention dans un commissariat d’Abuja.

«Un reporter de Premium Times n’a pas été autorisé a discuter avec les détenus quand il s’est rendu mercredi au commissariat d’Asokoro où ces derniers sont gardés», précise le journal. Il relève aussi que deux de ces cinq détenus font partie des 12 leaders séparatistes interpellés en janvier 2018 dans un hôtel à Abuja.

Le journal indique que 39 sécessionnistes avaient été interpellés à l’Etat de Taraba au sud du Nigéria et remis aux autorités camerounaises. Selon l’avocat de ces séparatistes, Abdul Oroh, cité par le journal, le nombre des sécessionnistes remis aux autorités camerounaises et ceux encore en détention au Nigéria, est incertain.

«Seuls 10 sur les 12 interpellés le 6 janvier ont été extradés. Les deux autres se sont opposés à leur extradition en disant qu’ils étaient de nationalité nigériane. Ils sont John Ojong Okongho et Nsoh Nabowah Bih et sont actuellement parmi les cinq en détention», révèle Me Abdul Oroh. D’après cet avocat, les trois autres sécessionnistes en détention dans ce commissariat à Abuja sont Winifred Augustine, ThankGod Genesis et Nasiru Bah.

D’après Abdul Oroh qui a eu accès à ces sécessionnistes, ces derniers sont convaincus qu’ils avaient été interpellés au Nigéria par des militaires camerounais. «Nous devons savoir si des camerounais sont entrés au Nigeria, y ont interpellé des personnes et les ont gardé à la DIA (Defence Intelligence Agency) pour les ramasser plus tard dans un avion militaire camerounais pour les transporter au le Cameroun», dit l’avocat.