Un syndicat annonce un arrêt de travail dès le 05 mars prochain pour dénoncer les tracasseries et autres abus sur le corridor douala- N’Djamena et douala-Bangui.
La correspondance adressée au premier ministre et datée du 14 février 2018 par le syndicat national des transports routiers de marchandises du Cameroun (SNTRC) est claire. Dans le courrier portant en objet « préavis de grève », les membres de ce syndicat font part de leur mal être. À l’issue d’une réunion tenue quelques heures plus tôt, ils se disent « dans l’obligation d’entrer en grève dès le 05 mars 2018 ».
Plusieurs raisons justifient la cessation d’activités de ces propriétaires de camions, qui dénoncent les tracasseries routières sur le corridor douala-N ’Djamena et douala-Bangui, les dysfonctionnements lies a la mise en service des pèse-essieux mobiles par le ministère des travaux publics, l’expulsion des transporteurs du parc a camions de Bépanda a douala et les conditions de traitement des transports par certains marqueteurs nationaux.
À titre d’exemple, « sur le seul corridor douala-N ‘Djamena, on dénombre environ 120 postes de contrôle qui sont en réalité des postes de péage et de corruption institutionnalises qui contribuent a greffer les charges des transporteurs en allongeant les délais, en plus d’être une source supplémentaire de stress pour les conducteurs », explique le président régional du SNTRC pour le littoral, Raymond moungang.
En plus, ces transporteurs en veulent a la station de pesage mobile réseau ouest, installe à l’ancien péage d’Edéa, alors qu’il devait être installe a nkankanzock. « Tous les camions qui empruntent cet axe sont pénalises indument pour des surcharges non avérées », ajoute raymond moungang.
Parmi les griefs avances, il y a aussi le non-respect des procédures officielles de dépotage des produits pétroliers par les stations-services, notamment le certificat de jaugeage du ministère du commerce qui « exposent systématiquement a des faux coulages et induisent des pertes considérables ».
Les transporteurs en question qui demandent par ailleurs que leur soit attribué un nouveau site après l’expulsion du parc de Bépanda, se disent prêts a débrayer aussi longtemps qu’ils n’auront pas de solutions.
« Les conditions actuelles de nos camarades nécessitent une réponse urgente sans laquelle nous courrons de forts risques de débordements non maitrises », avertit le président régional du SNTRC.