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Infos Business of Thursday, 22 February 2018

Source: APA

La compagnie Camair-Co va réceptionner un nouvel aéronef

Camair Co, le transporteur aérien public Camair Co, le transporteur aérien public

Cet appareil, destiné aux vols domestiques a une capacité de 70 sièges, modulables à 78 places pour un coût de 25 millions de dollars, selon le prix catalogué.

La compagnie aérienne camerounaise compte actuellement cinq appareils dans sa flotte : un Boeing 767-300 ER, deux Boeing 737-700 et deux MA60 de fabrication chinoise.

Il y a de cela une dizaine de jours, Camair-Co a, dans un rapport d’exploitation, indiqué que ses performances avaient été, en 2017, «supérieures aux taux moyens acceptables dans l’industrie» avec un total de 235.686 passagers transportés l’année dernière.

L’évolution des indicateurs clés de l’entreprise publique, entre 2016 et l’année suivante, présente ainsi une hausse du trafic passager (+94%), du cumul des heures de vol (+27%), du chiffre d’affaires (+61%), de la productivité (+174%), combinés à un déficit d’exploitation provisoire à -80% au 31 décembre 2017.

Déclinant par ailleurs une hausse globale de l’ordre de +187% du chiffre d’affaires global 2017, la compagnie a aussi signalé une «forte augmentation» (+283%) de la régulation des paiements et des facturations (BSP), «témoignant du regain du capital confiance» en dépit d’une croissance relativement faible (+140%) des ventes propres, appelée à connaître une évolution significatives avec la redynamisation des équipes commerciales.

Sa direction générale, au plan des axes stratégiques, s’est engagée dans une politique d’identification et de maîtrise des poches de surcoût, la consolidation et le développement des centres de profit, la mobilisation des financements nécessaires pour l’investissement et l’équipement en infrastructures.

Camair-Co, qui a démarré ses opérations le 28 mars 2011, applique actuellement un plan de redressement proposé par le cabinet américain Boeing Consulting, après avoir reçu une subvention gouvernementale de 30 milliards FCFA représentant la première tranche du financement du plan de redressement.

En 2016, croulant sous une dette évaluée à 35 milliards FCFA, elle a entrepris de revoir ses charges, avec en bonne place la réduction des salaires et avantages d’une grande partie des employés.