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Actualités of Sunday, 28 January 2018

Source: www.camerounweb.com

Ordinateurs de Biya: un dispositif d’espionnage installé sur les machines

Les machines seraient munis de dispositifs de traçage Les machines seraient munis de dispositifs de traçage

L’affaire des ordinateurs offerts par le président Paul Biya aux étudiants Camerounais ne finit pas de livrer son lot de révélations au fil des jours. Après les critiques sur les performances réelles des machines, c’est un scandale d’espionnage qui touche de plein fouet ce projet lancé par le président camerounais en juillet 2016.

Selon le journaliste lanceur d’alerte Boris Bertolt qui publie l’information, des experts auraient confirmé la présence d’un dispositif de traçage relié à la batterie d’alimentation des ordinateurs distribués aux étudiants en décembre dernier (voir l’image ci-dessous). Les logiciels comme Trojan Scare auraient été installés en back end des Notebook pour surveiller les utilisateurs, selon ces experts.

Même si aucune contre-expertise n’a pas encore été menée sur ces premiers résultats, ils suscitent beaucoup d’inquiétudes auprès de certains internautes Camerounais surtout au regard des dernières sorties des autorités camerounaises sur la diffusion des informations sur les réseaux sociaux.

En décembre dernier, le ministère de la justice avait ordonné, à travers une note adressée aux Procureurs généraux des dix régions, une traque contre des activistes Camerounais sur les réseaux sociaux.

« Des personnes non identifiés se livrent de façon récurrente à des actes de violation de la loi, menaces, intimidation, injures, appels à la violence ....au travers des réseaux sociaux. (…) J'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir engager, après leur indentification précise par les services d sécurités, des poursuites judiciaires contre toutes personnes qu'elles résident au Cameroun à l'étranger et qui recourent aux réseaux sociaux » pouvait-on lire dans la note.

Avant cette note, c’est le porte-parole de l’armée le Colonel Didier Badjeck qui –en novembre- sollicitait la coopération entre Etats pour pouvoir traquer et arrêter « des individus qui insultent le Chef de l’Etat et les ministres de la République » sur les réseaux sociaux.