Une campagne de sensibilisation, d’éducation et d’information sur les fléaux lancée hier à Yaoundé. Une dizaine d’établissements de la cité capitale a été conviée hier au Lycée général Leclerc au lancement de la campagne pilote de prévention des fléaux sociaux en milieu scolaire et parascolaire. « Fumer pourrit les dents ; le tabac tue ses consommateurs ; les dangers des Tic », sont entre autres messages expressifs qu’on pouvait lire sur les pancartes soutenues par les élèves dans l’enceinte de la salle des fêtes du Lycée général Leclerc. La prolifération de ces fléaux et leurs effets dévastateurs sur les jeunes ont obligé le gouvernement à se mettre en ordre de bataille pour endiguer ces fléaux qui gangrènent la société.
Sous la présidence conjointe du ministre des Affaires sociales (Minas), Pauline Irène Nguéné et du ministre des Enseignements secondaires (Minesec), Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, la campagne pilote ayant pour thème « La violence en milieu scolaire et ses avatars », a pour ambition de multiplier des causeries éducatives, en milieu scolaire sur la lutte contre ces fléaux sociaux. « Nous avons pensé dans le cadre de nos missions, à lancer cette campagne ici en milieu scolaire.
Comme vous savez aujourd’hui, la donne a changé, les enfants consomment la drogue et les stupéfiants», a expliqué le Minas. Pour convaincre l’assistance de la dangerosité de la consommation de ces substances nocives, les experts du Minas, du Minesec et du ministère de la Justice, ont présenté à travers une vidéo-conférence les méfaits de consommation des drogues, de la mauvaise utilisation des TIC, mais aussi des sanctions pénales encourues par les jeunes.
Par ailleurs, si l’usage des Tic devenu incontournable dans notre société actuelle et leur apport indéniable dans l’apprentissage, il est nécessaire d’aider les jeunes à en avoir une utilisation raisonnée, responsable et sûre.
L’internet qui est l’outil le plus utilisé de toutes ces nouvelles technologies revêt plusieurs risques auxquels sont exposés les jeunes, notamment la montée de l’incivisme et de l’indiscipline, la cyber-prostitution, la cybercriminalité, l’exposition aux contenus violents ou haineux en ligne et les atteintes à la vie privée par la diffusion de données, de vidéos et photos personnelles.
En tout cas, le gouvernement est déterminé à tordre le cou à ces dangers publics qui entravent l’avenir de sa jeunesse.
L’opération lancée hier vise donc à sensibiliser pendant un an, les jeunes scolarisés en débutant avec un échantillon de certains établissements, pour s’étendre par la suite dans les autres régions à travers des services déconcentrés et les unités techniques opérationnelles, notamment la police, la gendarmerie la douane et la justice.
A travers les causeries éducatives, les conférences et les émissions dans les médias, les pouvoirs entendent ramener les jeunes sur le droit chemin.