Alerte à Bamenda: un 'terroriste' sécessionniste activement recherché

Il s’agirait de l’homme sur la photo. Originaire de la Région du Sud-ouest, il serait étudiant à Bamenda.

Le terroriste sécessionniste a menacé de mort un enseignant et ses enfants. Les menaces ont été proférées via le réseau social Facebook.

Il y a quelque semaines, nous vous parlions de Frankline NJUME, la terreur des terroristes séparatistes sur les réseaux sociaux.

Sa vie et celle de ses enfants sont aujourd’hui menacées par un de ces malfrats, qui publie sous le nom d’emprunt de « Jesus Angel ».

Réagissant à une des nombreuses publications de l’activiste anti-séparatiste contre le boycott de l’école et l’opération « Ville morte », le hors la loi a affirmé que ses « jours sont désormais comptés ».

« Attends voir, insistera le terroriste. Nous allons commencer par tes enfants ». « Je suis un Bakossi comme toi, je te connais très bien, précise la menace. Nous allons te détruire ».

Les autorités en charge de la sécurité et la justice ont été saisies. Les patriotes anglophones ont organisé la traque de ce criminel.

Ils appellent toute personne pouvant l’identité à en informer la police. Le profil Facebook incriminé a visiblement été désactivé. Mais le criminel présumé serait originaire de la Région du Sud-ouest et étudierait à Bamenda.

Ça ne marche plus …

Intimidation et fausse alerte sont les deux moyens utilisés par la nébuleuse terroriste sécessionniste pour contraindre la population à obéir à ses mots d’ordre. Ils opèrent pour l’essentiel sur les réseaux sociaux.

Mais cette tactique a du plomb dans l’aile depuis quelques mois. Dans la Région du Sud-ouest notamment, l’ont décrie de plus en plus l’exportation d’un conflit qui sans intérêt pour les populations locales et dont les principaux acteurs, intérêts et penseurs seraient du Nord-ouest.

Frankline NJUME fait partie de ces nombreux patriotes qui bravent l’intimidation et la psychose, nourrie par le traitement médiatique de ces événements, pour affronter ces mercenaires.

Enseignant au primaire, il publie régulièrement les photos de son école et sa classe, pour montrer, contrairement à ce que disent la presse et une certaine opposition, que les populations sont consentante à cette crise.

Il encourage et incite les parents à envoyer leur enfant à l’école. À force de dérision et d’arguments, il se confronte aux terroristes. Ce qui est forcément de nature à les contrarier, après les nombreux revers subis ces temps derniers.

Il pourrait bien-sûr s’agir d’un coup de bluff ou l’irresponsable acte d’un inconscient ou d’un drogué. Comme l’on pourrait être en présence d’un faux profil, utilisant une fausse photo.

Il faut tout de même prendre la menace au sérieux. Ne serait-ce que parce qu’elle est destinée à affecter mentalement la détermination anti-séparatiste des patriotes anglophones.