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Infos Business of Tuesday, 9 January 2018

Source: investiraucameroun.com

L'accord sur la licence Bomono du pétro-gazier VOG de nouveau prorogée

Aucune nouvelle date pour la finalisation de cet accord n’a été mentionnée Aucune nouvelle date pour la finalisation de cet accord n’a été mentionnée

Après des renvois successifs à septembre, puis décembre 2017, la date limite pour la conclusion de l’accord devant permettre à l’opérateur pétro-gazier britannique Victoria Oil & Gas (VOG), d’acquérir une participation de 80% sur la licence Bomono, jusqu’ici détenue par sa compatriote Bowleven, vient d’être de nouveau prorogée.

Selon les médias britanniques, qui citent un communiqué officiel rendu public à cet effet par Bowleven, aucune nouvelle date pour la finalisation de cet accord n’a été mentionnée ; laissant désormais planer le doute sur la conclusion effective de cet accord, dont le principe a pourtant été acté depuis le mois de mars 2017. Ce d’autant que, quelques jours seulement après l’annonce de l’accord entre les deux opérateurs pétro-gaziers britanniques sur le permis Bomono, la Société nationale des hydrocarbures (SNH), le bras armé de l’Etat du Cameroun dans l’exploitation et l’exploration pétro-gazière, avait émis des réserves.

«La SNH informe le public que l’Etat du Cameroun, propriétaire des ressources gazières visées, n'a ni été informé de cet accord dans les formes habituelles prévues dans les contrats pétroliers, ni autorisé un tel accord, comme l'exigent les textes. En conséquence, les informations publiées par la société Bowleven concernant les ressources gazières de Bomono qui, de l'avis de la SNH, nécessitent encore des travaux de recherche pour justifier une exploitation commerciale durable, sont erronées et n'engagent que cette seule société», avait fait savoir l’entreprise publique camerounaise dans un communiqué officiel.

Dans la foulée de cette sortie de la SNH, le conseil d’administration de Bowleven a été quasiment démantelé, à la demande de Crown Ocean Capital, le plus gros actionnaire de la compagnie. Ce qui a davantage compliqué les discussions visant non seulement à finaliser l’accord d’amodiation entre Bowleven et VOG, mais aussi infléchir la position de la partie camerounaise sur cette transaction.

Pour rappel, selon l’accord susmentionné, VOG détiendra 80% des actifs sur le permis Bomono, à travers sa filiale GDC Bomono, contre 20% pour Euroil (partenaire de Bowleven), qui conserve le statut d’opérateur. L’objectif de cet accord d’amodiation, avait souligné Bowleven, est de mettre en valeur, à court terme, le potentiel de Bomono (qui couvre une superficie de 2328km²), en commercialisant plus de gaz et en développant davantage les activités en aval sur le périmètre.