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Actualités of Dimanche, 10 Décembre 2017

Source: ebugnti.wordpress.com

Douala: un bus de Général Express bloqué par les passagers [Images]

General Express a été suspendu le 25 octobre dernier avant d'être réhabilité General Express a été suspendu le 25 octobre dernier avant d'être réhabilité

Le car de transport, qui devait ralier Bafoussam, avait « un trou béant sur le pont ».

L’information est donnée par le Directeur-Cameroun de la chaîne de télévision Vox Africa.

Selon la page Facebook de Paul MAHEL, « l’agence de voyages GÉNÉRAL EXPRESS de Douala a vu son premier bus à destination de Bafoussam bloqué par les passagers ».
Le journaliste explique que les passagers « ont estimé que l’état du bus ne leur offrait aucune garantie de sécurité ». Les images, qui accompagnent le post, dévoilent effectivement « un trou béant sur le pont », au-dessus duquel une planche de bois sert de passerelle.

La scène a provoqué le déplacement des éléments de la gendarmerie de Mboppi, située en face de l’agence. Malheureusement, relate Paul MAHEL, « au lieu de retenir le bus, les gendarmes ont demandé à ceux qui ne voulaient pas voyager de se faire rembourser et laisser partir ceux qui veulent voyager ».

Il y a quelques jours, le ministre des Transports a levé, à la surprise générale, la suspension de GÉNÉRAL EXPRESS VOYAGES.
Le transporteur interurbain avaient été suspendu à la fin du mois d’octobre, après un énième carnage routier. Ce qui lui a valu le titre de « Agence de la mort ».

L’accident, imputable au conducteur, avait fait plus de vingt morts à Sombo, sur la Nationale N°4.

Cette levée de suspense avait été justifiée, entre autres, par « la mise en œuvre de mesures correctives ». Il faut croire que Edgar Alain MEBE NGO a été bluffé par la médiatisation d’un recyclage des personnels roulants organisé par l’entreprise.

Mais il faut bien reconnaître que la défectuosité des véhicules de transport public, en particulier des bus de transport interurbain, n’est pas l’apanage de cette agence.

Les faits décrits ici pourraient se dérouler chez l’extrême majorité des transporteurs au Cameroun, si les passagers osaient la censure.