L’opposant croit que le dialogue seul peut sortir le Cameroun de la crise qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Le maire de Yabassi redoute un conflit armé dans les régions anglophones du Cameroun. Jacques Maboula Mboya s’emploie à travers diverses initiatives à mettre le gouvernement, les fédéralistes et les séparatistes anglophones autour d’une table. C’est du moins ce qu’il a révélé le dimanche 12 novembre 2017 au cours de l’émission Droit de réponse (Equinoxe télévision).
Le maire issu du parti d’opposition Union pour la fraternité et la prospérité (UFP) a rapporté qu’après la publication sur Facebook du discours qu’il se proposait de lire au rassemblement pour la paix organisé le 1er octobre 2017 par le RDPC, toutes les tendances de la crise anglophone aussi bien sécessionnistes que fédéralistes l’ont contacté et lui ont demandé dans quelle mesure s’asseoir sur la base de ce discours qu’il avait rédigé.
Il indique qu’il a dès lors entrepris de saisir des autorités dans le but de faire asseoir tous les protagonistes hommes. Il indique que la seule autorité qui a réagi (il ne l’a pas nommée) a saisi l’ambassadeur du Cameroun à l’ONU Tommo Monthé. Sans que cette action connaisse une suite.
« Je préfère que nous discutions pendant six mois pour arriver à la paix et limiter la casse. ça nous permettrait de limiter la casse et de repartir sur des bases fraternelles », a-t-il martelé car pour lui « c’est le dialogue qui peut nous sortir de l’impasse. J’ai souvent l’habitude de dire que « puisque après la guerre on devra s’asseoir pour discuter faisons l’économie des morts et de la destruction des infrastructures en commençant par s’asseoir pour discuter et éviter la guerre. Ce n’est pas sur le plan militaire qu’on gagnera le Nord-Ouest et le Sud –Ouest. C’est sur le plan diplomatique et patriotique qu’on gagnera ces régions ».