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Actualités of Monday, 6 November 2017

Source: cameroon-info.net

Sindjoun Pokam insiste sur la marginalisation des Bamilékés

Pour lui, il existe un corpus juridico-politique qui attribue 13 % des postes aux Bamilléké Pour lui, il existe un corpus juridico-politique qui attribue 13 % des postes aux Bamilléké

Après les réactions qu’ont suscité la dernière lettre du Laakam, adressée au président de la République Paul Biya, un des rédacteurs du document polémique est venu s’expliquer la démarche du duo au public. Le professeur Sindjoun Pokam a déclaré « ce n’est pas la première fois qu’on écrit au chef de l’Etat, aux ministres en nous référant à des lois de la République », a-t-il précisé dimanche 5 novembre 2017 sur le plateau de l’émission télévisée « Clubs d’élites », (Vision 4).

Le politologue a rappelé que le 21 mars 1991 lors de négociations tenues à Bamougoum les chefs de l’Ouest ont obtenu des quotas lors des nominations pour leurs sujets. « Il est établi dans ce pays un corpus juridico-politique qu’on appelle l’équilibre régional qui attribue aux Bamilékés 13 % dans les recrutements ». Selon Sindjoun Pokam, ils demandent qu’on applique strictement cette loi.

Et d’assurer que les chefs ont approuvé la démarche entreprise avec l’internationaliste originaire de Bangou Shanda Tonme. « Nous n’agissons jamais sans nous référer à nos majestés. Ils pont leur réseau avec le chef de l’Etat. Chaque fois que nous écrivons, ils sont les premiers à recevoir la lettre adressée au chef de l’Etat. Si vous entendez qu’un roi de l’Ouest s’est levé en disant « nous ne nous reconnaissons pas là-dedans » ou quelques individus comme ça tant pis pour eux. Tous les chefs sont absolument d’accord avec leurs lettres », déclare Le professeur Pokam.

La dernière lettre du Laakam contenait une protestation contre les nominations et les promotions officielles au ministère de la communication.