Actualités of Thursday, 2 November 2017

Source: cameroon-info.net

Esso étudie les dossiers sur les tueries, violations des droits humains au Cameroun

Laurent Esso, le ministre de la Justice camerounais Laurent Esso, le ministre de la Justice camerounais

Adopté par une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies le 15 mars 2006, l’Examen périodique universel (EPU) est un mécanisme universel qui consiste en l’examen de tous les États membres de l’Organisation des Nations unies par leurs pairs, au sujet de l’état des droits de l’Homme.

La situation des droits de l’Homme au Cameroun entre 2013 et 2017 est en étude depuis le mardi 31 octobre 2017 au ministère de la Justice à Yaoundé. L’objectif, fait savoir Cameroon Tribune en kiosque ce mercredi 1er novembre 2017, est d’harmoniser les résultats après consultation du parlement, des administrations publiques, des institutions administratives indépendantes, des organisations de la société civile et de la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés.

Cela permettra d’obtenir le rapport du troisième cycle de l’Examen périodique universel (EPU). A cette fin, une cérémonie était présidée mardi par Fonkwe Joseph Fongang, le Secrétaire général du ministère de la Justice.

Adopté par une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies le 15 mars 2006, l’EPU est un mécanisme universel qui consiste en l’examen de tous les États membres de l’Organisation des Nations unies par leurs pairs, au sujet de l’état des droits de l’Homme. Au Cameroun, apprend-on, ce rapport a été élaboré conformément aux directives générales du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme.

Dans le dernier rapport présenté en 2013 devant le Conseil des droits de l’Homme en Suisse, 171 recommandations avaient été faites. Pour ce rapport du 3e cycle de l’EPU, les participants vont vérifier la mise en œuvre de ces recommandations, la coopération internationale et la collaboration avec la société civile, ainsi que les progrès, bonnes pratiques, difficultés et contraintes, et enfin, les attentes de l’État.

Entre autres éléments à examiner lors de l’atelier qui prend fin ce mercredi au ministère de la Justice, le rapport relève la ratification des instruments internationaux, la promotion des droits de l’Homme, la formation aux droits civils et politiques, économiques, sociaux et culturels, ainsi que les questions transversales qui englobent les détentions arbitraires, l’amélioration des conditions de détention et l’éradication de la torture dans les prisons.