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Infos Business of Friday, 20 October 2017

Source: cameroon-tribune No 11455

Développement rural: une start-up camerounaise mise sur le biogaz

"Energy for all-Co" apporte l'énergie verte aux couches défavorisées

Dans le but de favoriser la sécurité alimentaire et la sécurité environnementale, la start-up "Energy for all-Co" a été créée en fin novembre 2016 par quatre jeunes ingénieurs.

Quatre collaborateurs, chacun spécialisé dans un domaine précis, unissent ainsi leurs connaissances pour donner un coup de pouce au développement économique et social. Pour arriver à leurs fins, ces ingénieurs touchent les couches les moins privilégiées en leur apportant une technologie correspondant à leurs moyens.

« Nous offrons de l’énergie tant biologique (poisson et agriculture biologique) que renouvelable (biogaz) d’où le nom Energy for all-Co, entendu tout simplement comme énergie pour tous », confie Herman Ndjoko, fondateur de la start-up.

Agé de 30 ans, il a fait ses études à l’Institut des sciences halieutiques de l’université de Douala. Depuis sa tendre enfance, il s’est tou jours intéressé à la production des énergies renouvelables. Aujourd’hui que le rêve devient réalité, il compte bien, avec ses collaborateurs, atteindre ses objectifs : augmenter la production annuelle de poisson en passant de huit à 100 tonnes.

Pour atteindre ses objectifs, l’équipe de « Energy for all-Co » a créé une ferme où elle produit du poisson pour le mettre à la disposition des populations. Aussi pour ces entrepreneurs aux connaissances limitées en pisciculture ou possédant peu d’espace pour étendre leurs activités, la jeune entreprise sert de prototype. « Nous leur montrerons que dans les espaces réduits, ils peuvent couvrir leur besoins », explique Herman Ndjoko.

Grâce aux formations en production de poissons via le site « Energy for allCo », de nombreux entrepreneurs ont gagné en indépendance. A la fin de cette formation, les passionnés de pisciculture seront aptes à monter leur propre affaire autour des produits que sont les poissons et les légumes.
Ceci en valorisant les déchets organiques pour la production du biogaz.