FECAFOOT: Pierre Batamack clash sévèrement Dieudonné Happi

Ancien président de la Ligue Régionale de football pour le Littoral et ancien quatrième vice-président de la (FECAFOOT), le président de Avion FC pense que le Comité de normalisation dirigé par Me Dieudonné Happi, a ramené l’instance faitière du football Camerounais, quatre ans en arrière.

C’était au cours d’un entretien diffusé à la Radio Équinoxe concernant la décision prise par le Comité de normalisation de réhabiliter le bureau exécutif de la Fecafoot élu en 2009.

« Si je critique négativement cette décision, on va dire que nous avons peur. Le problème aujourd’hui, est de savoir ce qui se passe exactement. Les gens qui pensent que le Comité de normalisation va faire du mal à un camp ou un autre, se trompent, parce que l’exécutif de 2009, regroupe les même personnes. Les gens qui militaient pour l’annulation des élections de 2009, soutenaient leur idée par le fait que c’était le bureau d’Iya Mohammed. Je constate que le Comité de normalisation, nous ramène quatre années en arrière, parce que toutes ces batailles n’auront servies à rien, s’il faillait revenir à l’exécutif de 2009. Nous ne sommes pas opposés au fait que l’exécutif de 2009 revienne, mais nous sommes seulement un peu déçus par ces quatre années d’incompréhensions et de déchirures. Cela signifie que certaines personnes sont en train de chercher des moyens pour gagner les élections la Fecafoot. On nous dit aujourd’hui que monsieur Happi est venu contre les Tombi, Batamack, bref tout le monde. Face à ces affirmations, nous avions fermé nos bouches. On ne peut rien contre ce Comité de normalisation, nous avons pris acte. On n’a dit qu’il (Comité de normalisation Ndr) travaille avec les règlements, qu’il travaille bien. S’il devait nous amener à bien comprendre qu’en réalité il n’y a pas de problème au football camerounais, que ceux qui bloquent le football n’ont pas de club et qu’ils prennent les médias en otage. Le problème de football camerounais est un problème normal parce qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite. »