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Infos Business of Friday, 6 October 2017

Source: investiraucameroun.com

Hausse de 11% des investissements publics au Cameroun

L'enveloppe est passée de 558,9 milliards à fin juin 2016, à 570 milliards L'enveloppe est passée de 558,9 milliards à fin juin 2016, à 570 milliards

La pression que subit la trésorerie publique au Cameroun, à cause des effets conjugués de la baisse des prix des matières premières à l’international, l’entrée en vigueur des Accords de partenariat économique visant à créer une zone de libre-échange avec l’Union européenne, ou encore les dépenses liées à la lutte contre Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord, n’influence véritablement pas les investissements publics dans le pays.

En effet, selon les statistiques que vient de rendre publiques le ministère des Finances, dans le cadre du bilan de l’exécution à mi-parcours du budget de l’Etat pour le compte de l’année 2017, les investissements publics ont connu une augmentation de 11% au premier semestre 2017, par rapport à la même période en 2016.

L’enveloppe dédiée à cette rubrique est, à en croire la même source, passée de 558,9 milliards de francs Cfa à fin juin 2016, à 570 milliards de francs Cfa sur la même période cette année, ce qui représente une progression de près de 12 milliards de francs Cfa en valeur absolue.

A l’observation, cette augmentation des investissements est étroitement liée à la hausse des recettes publiques qui ont cru de 160 milliards de francs Cfa par rapport au premier semestre 2016. A l’origine de cette embellie, souligne le ministère des Finances, se trouve principalement l’amélioration des décaissements au titre des prêts projets et des emprunts bancaires, qui sont notamment destinés au financement des projets du Plan d’urgence triennal (Planut), dont l’échéance est prévue dans moins de 3 mois.

En dehors de la mise en œuvre du Planut, dont l’enveloppe budgétaire est estimée à près de 1 000 milliards de francs Cfa, le gouvernement camerounais parachève actuellement les projets d’infrastructures de première génération du programme dit des «grandes réalisations» lancé en 2012, et booste ses investissements dans les infrastructures sportives, en prélude à la CAN 2019 que le pays entend abriter, en dépit des signaux négatifs en provenance de la Confédération africaine de football (CAF).