Vous-êtes ici: AccueilActualités2017 10 02Article 422378

Actualités of Monday, 2 October 2017

Source: www.camerounweb.com

Cabral Libii indigné par la mort des activistes anglophones

Sept manifestants anglophones ont été tués lors des manifestations Sept manifestants anglophones ont été tués lors des manifestations

La mort des activistes anglophones dans certaines villes anglophones, hier dimanche, continue de susciter des vagues de réactions de la part des leaders politiques. Après le président Paul Biya c’est le tour de Cabral Libii de condamner les « atrocités » qui ont eu lieu après la proclamation symbolique de l’indépendance de l’Ambazonie.

Réagissant sur sa page Facebook, l’universitaire et homme politique s’est dit « contrit » par les violentes répressions des manifestants dans certaines villes anglophones.

« Encore du sang des compatriotes versé sur l'autel de la mal gouvernance et de la surdité politique! (…). Mes sincères condoléances aux compatriotes endeuillés. Ma compassion aux compatriotes blessés. Je suis contrit » a-t-il écrit.

Pour celui qui est déjà pressenti candidat contre Paul Biya à la présidentielle 2018, aucune issue de sortie autre que le dialogue ne peut être envisagée à la crise anglophone.

« Nous avons proposé et nous continuons à le faire: ouvrons le dialogue sur la forme de l'Etat. Il est peut-être encore temps», a-t-il ajouté.

Hier dimanche, le chef de l’Etat Paul Biya –qui est absent du territoire camerounais depuis plus d’une semaine- avait également choisi les réseaux sociaux pour s’exprimer sur « les actes de violences » au nord du pays.

« Je condamne de façon énergique tous les actes de violence, d’où qu’ils viennent, quels qu’en soient les auteurs […]
Que l’on se comprenne bien, il n’est pas interdit d’exprimer des préoccupations dans la République.
En revanche, rien de grand ne peut se construire dans la surenchère verbale, la violence de rue et le défi à l’autorité. Seul le dialogue serein permet de trouver et d’apporter des solutions durables aux problèmes » avait écrit le président Paul Biya sur sa page Facebook.