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Infos Sports of Tuesday, 5 September 2017

Source: cameroun-info.net

Elimination du Cameroun mondial 2018: revivez les à-côtés du match

Au-delà de l’élimination du Cameroun, le match a laissé plusieurs enseignements. Au-delà de l’élimination du Cameroun, le match a laissé plusieurs enseignements.

Benjamin Moukandjo a certainement passé l’une de ses pires soirées en équipe nationale. Impuissant comme ses coéquipiers lors de la double confrontation avec les Super Eagles, le capitaine des Lions Indomptables a été pris à partie lundi par son propre public à Yaoundé.

Titularisé une fois de plus par Hugo Broos lors du match retour contre le Nigeria, l’ancien sociétaire de Lorient ne s’est pas vraiment montré à son avantage. Peu créatif, le capitaine des Lions Indomptables a multiplié les pertes de balle et les mauvais choix. Il n’en fallait pas tant pour provoquer l’ire d’un public du stade Ahmadou Ahidjo qui avait déjà commencé à le huer à chaque touche de balle.

Et lorsque le sélectionneur du Cameroun décide de sortir son capitaine peu après l’heure de jeu, ce dernier a droit à une véritable bronca. Des sifflets qui contrastent avec les applaudissements servis à Christian Bassogog, son remplaçant. Moukandjo, capitaine des Lions Indomptables depuis un an, a sans doute mesuré tout le poids de ce brassard.

L’attaquant de Jiangsu Suning n’est d’ailleurs pas le seul à avoir été visé par l’attitude du public. Hugo Broos a lui aussi, été copieusement sifflé après le coup de sifflet final. Une protestation collective qui s’est poursuivie à la sortie du vestiaire, certains appelant carrément à la démission du technicien belge.

S’ils s’en prennent à leur équipe après une mauvaise prestation, les « supporters » des Lions Indomptables savent aussi reconnaître et saluer la suprématie de l’adversaire. La soirée du 4 septembre 2017 n’a pas dérogé à la règle. A la sortie du vestiaire, les Super Eagles ont été très acclamés, avec une mention spéciale pour Victor Moses, dont le nom était scandé. Malgré cette ambiance chaleureuse, John Obi Mikel et ses coéquipiers n’ont pas daigné marquer un temps d’arrêt en zone mixte où les attendaient de nombreux journalistes camerounais et nigérians, à la recherche des réactions d’après-match.