Actualités of Wednesday, 30 August 2017

Source: ebugnti.wordpress.com

L'église prédit la démence pour les assassins de Mgr Bala

Découverte du corps de Mgr Bala ( Archives) Découverte du corps de Mgr Bala ( Archives)

Alors que le peuple de Dieu qui est à Bafia a entamé, depuis deux jours, la période pénitentielle de purification de sa cathédrale profanée, Ebugnti vous propose de tenter une signification à l’événement de la nuit du dimanche à lundi dernier. Et ça pourrait bien vous mettre du baume au cœur …

L’opinion chrétienne, et pas seulement elle, est apparue très affectée après la découverte du sang dans l’enceinte de la cathédrale saint Sébastien de Bafia, le 28 août au matin. D’autant plus choquée que cet acte de sacrilège visait particulièrement le sépulcre de Mgr Jean Marie Benoît Bala et les symboles de l’épiscopat qu’il incarnait jusqu’au 02 juin 2017.

Beaucoup étaient davantage écœurés par une persécution qui le suivait et le poursuivait jusque outre tombe. D’autres mettant l’accent sur un degré de mépris jusque-là insoupçonné et sans doute insoupçonnable d’une lieu sacré. Qui plus est, une cathédrale.

Sans doute l’une et l’autre de ces opinions, absolument liées, sont-elles justifiées. Elles feraient néanmoins des bourreaux de Mgr Bala et pourfendeurs de l’Église des héros d’une bravoure sans doute méprisable, mais une bravoure tout de même.

Il se trouve qu’une lecture dépourvue d’émotion y voit plus le signe d’une chute inéluctable. La déchéance programmée d’une machine à tuée qui a, cette fois, fait un mauvais casting. Le poids et l’effet mystique crie d’un peuple qui crie justice.

Un rituel mystico-satanique

L’événement de la nuit du 27 août 2017 n’était pas une banale intrusion de l’inapproprié dans un lieu sacré. Comme il en a été le 07 novembre 2012, en la cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé.

Il s’est véritablement agit de pratiques mystiques. Une source croit savoir que « c’est un rite assez connu dans toutes les traditions et dont l’objet et d’apaiser l’âme d’un défunt dont on subirait les affres de la colère ».

L’âme de Mgr Jean Marie Benoît Bala troublerait donc ses assassins, à la lisière de la démence. Mais pourquoi la nef, et l’autel ?

Selon notre source, Mgr Bala n’aurait pas seulement été choisi en tant que un individu quelconque, mais à cause de sa puissance spirituelle et de son rang ecclésial. « C’est pour cela qu’il leur fallait procéder à leur rite expiatoire à la fois sur sa tombe et sur les principaux symboles du pouvoir épiscopal et sacerdotal (la cathèdre et l’autel) ».

Ainsi, l’objet du sacrifice (elle n’exclut pas qu’il puisse s’agir d’un humain), a été immolé sur place. Le sang, retrouvé sur l’allée, ne serait donc que le fait de la transhumance de celui ou ceux qui accomplissaient le rite.

Peine perdue

Selon notre source, il est possible que les principaux responsables de l’assassinat de Mgr Bala passe « un sale quart d’heure en ce moment ». « Car ce rituel étant l’ultime recours en pareille circonstance ».

Mais la profanation de la cathédrale saint Sébastien risque ne rien arranger. Bien au contraire ! « Seule une confession publique de leur forfait peut les tirer d’affaire ».

Cela vaudrait aussi pour tous ceux qui ont pris une part, à quelque niveau que ce soit, dans la tentative de dissimulation de ce forfait. La suite pourrait bien être un déluge d’incidents létaux. Le moindre mal étant la démence.