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Actualités of Sunday, 18 June 2017

Source: cameroon-info.net

Yaoundé: la police empêche les inscriptions sur les listes électorales

Police camerounaise,photo d'archive Police camerounaise,photo d'archive

Assurément, les acteurs de la campagne "11 millions d'inscrits sur les listes électorales" étaient loin de s'imaginer que leur journée du samedi 17 juin 2017 verrait pareil scénario .

Sur le terrain depuis quelques temps à travers les villes du pays, ils se sont donné pour mission de convaincre tout citoyen camerounais jouissant de la capacité électorale, à aller s’inscrire sur les listes. Ainsi après Douala le 27 mai 2017 au lieu dit ange-raphaël, et Soa dans la capitale Yaoundé ; la campagne "11 millions d'inscrits" entendait procéder au même rituel au lieu dit cradat toujours dans la ville de Yaoundé, et où se trouve aussi l'université de Yaoundé I.

L'opération qui battait déjà son plein avec la présence de nombreux jeunes désireux de se faire enregistrer, a vite été interrompue par les forces de police venue disperser l'évènement. "Pendant que se déroulaient les inscriptions au Cradat, l'arrivée de Cabral LIBII naturellement a attiré des foules. Notamment des jeunes en grand nombre et quelques personnes adultes. Dans la foule deux éléments des renseignements généraux se sont infiltrés. Le public ému de voir Cabral a saisi l'occasion pour en savoir un peu plus sur l'opération "11 millions d'inscrits" et connaître le projet politique autour de Cabral. Pendant ces échanges un inspecteur de police est d'abord arrivé seul pour essayer de disperser la foule au motif que les regroupements sont interdits. N'ayant pas pu tout seul, il a appelé des renforts. Ses collègues sont arrivés et ont essayé à leur tour d'éloigner la foule sans trop de succès. Seul l'appel de Cabral a pu faire bouger les jeunes. Les policiers ont donc quitté les lieux." relate un acteur de la campagne.

Ce dernier précise par la suite que les forces de police vont à nouveau rappliquer, informées de la présence de la presse sur les lieux . "À peine les journalistes ont voulu commencé à faire des interviews qu'ils sont réapparus. Mais cette fois là plus menaçants. Et pour éviter un affrontement, nous avons pris l'option de partir." conclu t-il.

Dès cet instant, plusieurs se sont interrogés : Mais de quoi ou de qui a t-on peur ?

Quoiqu'il en soit, si Cabral Libii ne s'est pas encore déclaré candidat ou pas à l’élection présidentielle de 2018 , il est tout de même déjà sur le terrain pour tenter de faire inscrire au moins 11 millions d'électeurs sur les listes électorales au 31 Août 2017

"En démocratie, le plus important n'est pas de faire le bon choix. MAIS C'EST D'AVOIR TOUJOURS LE CHOIX! LA SOUVERAINETE DU CHOIX EST LOGEE DANS LA CARTE D'ELECTEUR. EN NOUS FAISANT CROIRE QUE C'EST IMPOSSIBLE PARCE QUE VERROUILLE, NOUS AVONS ETE SUBTILEMENT DEPOUILLES DE NOTRE SOUVERAINETE. " déclare le journaliste-juriste enseignant d'université Cabral Libii.