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Infos Business of Saturday, 25 March 2017

Source: fr.allafrica.com

Sawa Beach - 60 jours pour un état des lieux

La phase d'identification et d'évaluation des aménagements du site pilote à libérer bientôt achevée. La phase d'identification et d'évaluation des aménagements du site pilote à libérer bientôt achevée.

Le secrétaire général du ministère de l'Habitat et du Développement urbain (Minhdu), Ahmadou Sardaouna, a présidé hier, 23 mars à Douala, la deuxième réunion du comité multipartite préparant le montage du projet Sawa Beach. Alors qu'il insistait sur la nécessité de presser le pas pour transmettre au gouvernement les instruments nécessaires à la décision, Cyrus Ngo'o, le directeur général du Port autonome de Douala (Pad), a expliqué largement l'avancement local des procédures. Au Pad, sous le parapluie de la préfecture du Wouri, l'identification, l'évaluation des indemnisations et divers aménagements est en cours.

Ces actions dureront encore une cinquantaine de jours, étant donné qu'elles ont été entamées il y a dix jours. Pareillement, la Communauté urbaine et le port de Douala mettent en harmonie les plans de développement de l'une et l'autre parties. Pour M. Ngo'o, l'intérêt de la rencontre d'hier, où étaient aussi rassemblées les administrations en charge de la ville et du foncier réside davantage dans la possibilité d'affiner les schémas de développement que ce comité préparatoire enverra au gouvernement. Etant entendu que le Pad est désormais tout à fait disposé à fournir le terrain qui servira à la phase pilote (New Bonapriso) de Sawa Beach ; suivant des modalités toujours en discussion. Sawa Beach est un projet géant d'aménagement de quartiers à destination multiple à Douala.

Les 127 hectares de New Bonapriso se trouvent dans le domaine du port de Douala. Comment les affecter au Sawa Beach ? En les sortant du patrimoine du port ? En les convertissant comme éléments de capital ? Toutes ces questions se posent mais avant de leur trouver des réponses définitives, le secrétaire général du Minhdu a révélé qu'un groupe de travail interne à ce ministère a déjà élaboré une proposition depuis la première rencontre d'octobre 2016. Il s'agirait d'une société d'économie mixte dont le Pad participera au capital en y apportant la terre.

Pour Ahmadou Sardaouna, c'est un moyen de lever la contrainte de mise à disponibilité du site. Le gouvernement n'attend plus alors que les conclusions des ces rencontres pour franchir un cap décisif de la phase des débats et études. Même s'il reste encore quelques tâches mineures comme la sensibilisation des occupants du site et sa sécurisation contre des occupations nouvelles anarchiques.