Alors les rencontres du club ont été interdites dans le Département du Mfoundi tant que la crise perdure, le président élu du TKC cri à l’acharnement tant des autorités que de la Fédération camerounaise de football.
«Le Préfet du Mfoundi ne peut pas interdire à une équipe de Yaoundé de jouer dans la ville. Et même si c’était le cas, le TKC a joué ses matches à domicile ma saison dernière à Mbalmayo. Nous pouvons très bien y retourner. D’ailleurs, l’équipe qui a débuté sa saison dimanche dernier est actuellement en route pour Bamenda, où elle livrera le prochain match», a indiqué Achille Essomba Mani dans une interview accordée à Cameroon Tribune en kiosque ce mercredi.
Quant à la décision de la FECAFOOT au sujet des arbitres, «il s’agit d’une ingérence», affirme-t-il. «C’est la ligue de football professionnel du Cameroun qui organise le championnat et qui désigne les arbitres. Pas la fédération. Il y a beaucoup de clubs qui sont dans une situation similaire au TKC, pourquoi s’intéresser à notre club particulièrement ? Diverses instances nous ont donné raison. Nous sommes sereins», déclare le président élu du TKC.
Dans le camp d’en face l’on estime la Ligue ne peut pas aller à l’encontre des la FECAFOOT et de l’État qui la financent. «Le Préfet du Mfoundi joue son rôle de responsable de l’ordre public. C’est dommage que la mesure soit critiquée. La décision de l’autorité administrative ne pénalise pas un camp en particulier. L’ordre n’a pas de prix. Il s’agit de mettre un terme au désordre organisé par la Ligue de football professionnel du Cameroun. Celle-ci est notamment financée par la FECAFOOT et l’État. On ne peut pas jouer au football sans licence. Et pour les avoir, il faut remplir un certain nombre de conditions.
Et c’est notre cas, pas celui des autres. Ce n’est pas nous qui faisons blocage. Ce qu’on oublie, c’est que les deux assemblées générales en question ici ont été convoquées par nous. La première a été renvoyée entre autres, à cause du désordre qui avait été organisé. Le TKC n’est la propriété de personne», estime Émilie Onambele Zibi, président général du TKC.