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Actualités of Dimanche, 12 Mars 2017

Source: cameroon-info.net

Voici la promesse du MINESEC aux enseignants

Le ministre des Enseignements secondaires, Ernest Ngalle Bibehe Massena Le ministre des Enseignements secondaires, Ernest Ngalle Bibehe Massena

Ernest Massena Ngalle Bibehe fait savoir que les préoccupations portées à son attention sont désormais les siennes.

Le jeudi 9 mars dernier, Ernest Massena Ngalle Bibehe, a répondu au préavis de grève à lui adressé le 27 février par le collectif des enseignants indignés. Ceux-ci avaient formulé une série de griefs, notamment sur l’inefficacité de leur prise en charge après leurs sorties des écoles normales, le paiement des rappels, la longue attente des salaires, entre autres.

En effet, le 27 février dernier, le collectif des enseignants indignés a envoyé une correspondance au ministre des Enseignements secondaires (MINESEC) avec en objet «Préavis de grève». La lettre dénombre les griefs de milliers d’enseignants qui se plaignent des conditions qui sont les leurs depuis la fin de leurs formations dans les écoles normales du Cameroun. Fort de ces plaintes, les milliers d’enseignants indignés ont menacé d’entrer en grève le 27 mars prochain.

Pour calmer le jeu, le MINESEC a réagi en faisant savoir que les préoccupations portées à son attention sont désormais les siennes. «Le membre du Gouvernement informe également le collectif qu’il a saisi son collègue du ministère des Finances pour un traitement plus diligent du dossier en attente.

Pour justifier les lenteurs décriées, Ernest Massena Ngalle Bibehe accuse les dysfonctionnements de l’application Antilope dont la validation Trésor fait défaut depuis huit mois», informe une source proche du dossier. Antilope est l’un des systèmes de gestion des ressources humaines et de la solde de l’État.

En outre, apprend-on, le MINESEC se propose de porter les préoccupations soulevées par les enseignants indignés à l’attention du comité ad hoc inter-ministériel chargé d’apporter des solutions durables aux problèmes des enseignants.

«Pour le moment, ce ne sont que des mots», rétorque Jack Bessala, le porte-parole du collectif des enseignants indignés qui attendent de voir les choses évoluer jusqu’à la date prévue de la grève le 27 mars. Ils prévoient également de faire un sit-in devant le MINESEC à Yaoundé si tous leurs problèmes ne sont pas réglés avant cette date.