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Actualités of Wednesday, 21 December 2016

Source: cameroon-info.net

La LCC et deux syndicats s'attaquent à la corruption

Delor Magellan Kamseu Kamgaing, le président de la Ligue camerounaise des consommateurs Delor Magellan Kamseu Kamgaing, le président de la Ligue camerounaise des consommateurs

Trois organisations ont récemment signé une convention de partenariat dans le cadre de l’assainissement des circuits de la commercialisation des produits sur le plan national et international et à contribuer à améliorer la santé des populations vivant au Cameroun et à l’extérieur.

Ce sont: la Ligue camerounaise des consommateurs (LCC), que dirige Delor Magellan Kamgaing Kamseu, le Syndicat national des sociétés de traitements, d’hygiène, d’assainissement et des revendeurs du matériel phytosanitaire (Synstar-phyto), de Simon Jules Momaso, et le Syndicat national des sociétés des techniciens et consultants en expertise maritime et risques divers (Synthecemard).

L’accord a été présenté lundi 19 décembre 2016 à l’hôtel Lewat, à Douala. «Nous avons signé cette convention avec les Syndicats pour permettre à ce que désormais les consommateurs puissent davantage trouver dans les marchés des produits qui respectent les normes. Ces syndicats-là sont spécialisés dans les produits phytosanitaires, dans les questions avaries. La Ligue camerounaise des consommateurs va partager leur expertise», explique Delor Magellan Kamgaing.

Il cite le cas du riz qu’il n’estime pas souvent propre à la consommation parce que, indique-t-il, importé en vrac, avec des conditions de magasinage et d‘entreposage qui ne respectent pas les normes. La coalition va s’intéresser aux problèmes grâce à l’expertise des syndicats et à celle de la LCC de combattre la corruption qu’il y a autour de ce circuit avec pour finalité d’avoir des produits qui respectent les normes sur le marché, pense Magellan Kamgaing.

Ses nouveaux partenaires et lui soutiennent qu’ils ne veulent pas prendre la place de l’État, mais plutôt faire le travail qu’il devrait faire, parce qu’il a échoué dans le strict respect de la réglementation en vigueur. Ils disent avoir décidé de communiquer sur leurs actions en ce moment parce que «la période des fêtes de fin d’année est une période de grandes dépenses, de grande consommation».