Vers le bitumage de l’axe Ebolowa-Akom II - Kribi

Suite à une concertation qui a eu lieu jeudi 22 septembre 2016 entre le Ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, et le Directeur de China National Electronics Import & Export Corporation (CEIEC), Liu Zhirong, le ministre des Travaux Publics (MINTP) a procédé à l’analyse des derniers réglages avant le démarrage des travaux, indique Le Quotidien de l’Économie du lundi 26 septembre 2016.

Le MINTP est disposé à apporter «tout l’accompagnement nécessaire à la conduite efficiente des travaux». Il invite ainsi l’entreprise à «établir un chronogramme qui spécifie clairement les rôles des différentes parties prenantes et de lancer effectivement les travaux». La route Ebolowa-Akom II - Kribi est longue de 179 km. Selon le journal, elle permettra à terme une optimisation du fonctionnement du Port Autonome de Kribi (PAK) à travers la facilitation du mouvement de fret.

Cette route facilitera également l’exploitation des ressources minières, le développement de l’agriculture, du tourisme, etc. «Les travaux vont s’étaler sur 42 mois repartis ainsi qu’il suit: 6 mois pour les études et 36 mois pour l’exécution des travaux à proprement parler. Le montant du budget alloué à cette opération n’a pas été mentionné», peut-on lire dans le journal qui espère que les travaux qui vont être enclenchés sous peu ne soient pas interrompus.

Le Quotidien de l’Économie indique par ailleurs que la réhabilitation de la route Mora-Dabanga-Kousseri, qui a débuté depuis 3 mois, est en phase de rendre des résultats. «L’urgence était de maintenir la circulation sur ce tronçon. Les travaux ont été ordonnés par le Chef de l’État et ont démarré le 3 août 2016 dans la Région de l’Extrême-Nord. «D’une manière précise, ces travaux en cours permettent d’éviter la rupture totale de la circulation sur cette route et de faciliter la mobilité des usagers, des biens et des forces de défense», peut-on lire. Ces travaux sont exécutés par le Génie militaire pour le compte du MINTP. Ils sont financés par fonds propres de l’État.