Vous-êtes ici: AccueilActualités2016 09 02Article 386737

Infos Business of Friday, 2 September 2016

Source: newsducamer.com

Ce que contient le plan de sauvetage de l’Ipavic

Élevage de volailles Élevage de volailles

L’interprofession avicole du Cameroun a présenté son plan de sauvetage de la filière mercredi dernier à Yaoundé au cours d’une réunion de concertation avec le comité de compétitivité et le ministère de l’Elevage, des Pêches et des industries animales.

Il faut redonner vie à la filière avicole après l’épreuve de la grippe aviaire où les aviculteurs ont perdu près de 16 milliards de francs CFA à en croire le président de l’interprofession avicole du Cameroun, François Djonou. Du moins, c’est ce que pensent les aviculteurs qui peinent à relancer leurs activités malgré la levée partielle de l’interdiction de commercialisation des produits de la volaille.

A ce titre, l’interprofession avicole du Cameroun a proposé quelques solutions urgentes au comité de compétitivité ainsi qu’aux représentants du ministère de l’Elevage, des Pêches et des industries animales au cours d’une réunion de concertation. Relancer tous cheptels avicoles et mettre à disposition 45 millions de francs CFA pour les médicaments ainsi que 20 000 tonnes de maïs pour la nutrition de la volaille sont entre autres les axes du plan de sauvetage de la filière avicole. « Ces mesures se résument dans un cheptel de relance d’environ deux millions de poussins d’un jour », précise le secrétaire permanent de l’Ipavic.

D’après l’Ipavic, le sauvetage de la filière est capital et ces mesures proposées au gouvernement importantes car ce secteur a un impact indéniable sur l’économie de notre pays. En ce sens qu’elle contribue à 10 % du produit intérieur brut (PIB). A en croire le comité de compétitivité, le redressement pérenne de ce secteur passe par l’amélioration du standard international de compétitivité. A cet effet, une étude de cartographie des élevages pour la modernisation et redynamisation ce secteur d’orge déjà été bouclée.

Cependant, le président de l’Ipavic, François Djonou espère également que le gouvernement pourra en dehors de ces propositions, apporter une aide supplémentaire aux accouveurs et aux aviculteurs. « nous attendant de l’Etat qu’il aide les accouveurs en faisant venir les œufs à accouver pour produire des poussins de chair qui seront par la suite vendus aux aviculteurs à bas prix » a-t-il révélé à Mutations . Pour lui, l’Etat peut apporter près de 5 millions de poussins en ponte.

Aussi, la concertation tripartite de Yaoundé avait-elle pour objectif de trouver les moyens permettant d’assurer la disponibilité du poulet ainsi que sa qualité sur le marché à des prix abordables pendant les fêtes de fin d’année.