Actualités of Wednesday, 3 August 2016

Source: cameroon-info.net

L’affaire David Eboutou et Patrick Sapack aborde un tournant décisif

Photo utilisée à titre d'illustration Photo utilisée à titre d'illustration

D’après le Quotidien Emergence, qui a interrogé Me Jean Magloire Nlate, l’avocat de David Eboutou, une demande de mise en liberté provisoire a été introduite auprès du tribunal de première instance du Département du Mfoundi à Yaoundé depuis le 27 juillet 2016.

Le journal rapporte qu’à cet effet, suite à une autre plainte déposée par David Eboutou et son coaccusé Patrick Sapack, une lettre de constitution de la partie civile a bien été rendue. Voilà donc qui annonce un tournant palpitant pour cette affaire.

Selon le Quotidien Emergence du 2 août 2016, l’Ambassadrice du Congo au Cameroun a été saisie du dossier dans lequel est cité le nom du président Dénis Sassou Nguesso.

«Demande urgente de réaction», peut-on lire dans la lettre qui invite l’Ambassadrice du Congo au Cameroun à intervenir. Le Conseil National de la Communication (CNC) a aussi été saisi par Me Jean Magloire Nlate, afin d’apporter sa position. «Lettre de dénonciation des actes de Monsieur Amougou Belinga, PDG du groupe l’Anecdote», peut-on lire dans la lettre introduite au CNC par Me Nlate.

Le document dont le Quotidien Emergence s’est procuré une copie fait état de graves accusations à l’encontre de David Eboutou et son coaccusé Patrick Sapack. Ils sont inculpés pour «outrage au Chef d’État congolais» et pour «faux et usage de faux en écriture privée et de tentative de chantage à l’endroit de sieur Martin Amougou Belinga Jean Pierre».

Selon le Quotidien Emergence, l’affaire opposant le PDG du groupe l’Anecdote à ses deux ex-consultants est partie d’un différend relatif à une somme de 700 millions de Francs CFA versée par la présidence congolaise dans le cadre de la couverture des élections présidentielles dans ce pays. Les deux coaccusés sont alors placés sous mandat de dépôt le 23 juin 2016 à la prison centrale de Yaoundé.