Les raisons de la contre-performance de la Socapalm

Le désormais ex Directeur Général de la Société camerounaise des palmeraies (Socapalm) et de Société africaine forestière et agricole du Cameroun (Safacam) donne, dans une note d’information interne, les raisons ayant empêché qu’il atteigne ses objectifs.

La page Yanick Vernet est entrain d’être tournée à la Socapalm. Les 1er et 3 juin prochains, les Assemblées Générales du Groupe Bolloré et Socfin, puis le conseil d’administration, qui se tiendront en France et au Luxembourg vont dévoiler l’identité du nouveau directeur de la Socapalm et la Safacam.

Avant de partir, Yanick Vernet qui occupait le poste de Directeur général des deux entreprises a indiqué que « la Socapalm a réalisé en trois ans de bonnes améliorations en volume et méthodologie de travail».

Toutefois, reconnait Yanick Vernet, «les résultats financiers ne sont pas encore à la mesure des progrès accomplis». Et c’est le principal challenge qu’il avait à relever au moment où il prenait il y a trois ans la tête de la Socapalm. L’ex-Dg justifie cette contre-performance par le fait que «l’environnement des affaires n’est pas favorable à notre activité».

Safacam, quant à elle, « traverse une crise due à la faiblesse des coûts du caoutchouc », souligne t-il, espérant que le développement de l’activité de «palmiste» comblera partiellement le manque à gagner de l’activité du caoutchouc.

Yanick vernet, qui espère que ses successeurs feront mieux, a proposé deux noms au conseil d’administration comme remplaçants : il s’agit de Cornet Dominique à la Socapalm et De Foresta Eric à la Safacam.

«On espère qu’avec les nouveaux qui arrivent, le dialogue sera rétabli entre les riverains, les syndicalistes et la Direction générale», a commenté un cadre de la Socapalm.