Le nommé Wouap Sylvain dont l’âge de départ à la retraite continue d’exercer à l’Autorité aéronautique du Cameroun. Il a un statut aujourd’hui inconnu et bénéficie des complicités en interne.
Retraité des lustres, M. Wouap Sylvain, continue d’exercer à l’Autorité aéronautique du Cameroun (Cameroon Civil Aviation Authority, CCAA).
Selon le journal Le Soir en kiosque mercredi 13 avril 2016, il se retrouve dans ce service sans affectation, sans nomination, sans certificat de prise de service. Il est curieusement l’homme à tout faire du Contrôleur financier spécialisé auprès de cette institution.
Selon le journal qui cite une source interne, au sein de ce démembrement du ministère des Finances, se trouve le nommé Wouap Sylvain. Il a un statut inconnu, bénéficiant de la complicité de M. Heukwa Topet Leolin, Contrôleur financier spécialisé auprès de cet établissement public administratif. «Il fait la pluie et le beau temps dans cette structure», indique le journal, qui révèle que selon des investigations menées, le nommé Wouap Sylvain exerce sans aucun statut.
L’on se souvient que sur hautes instructions du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Philémon Yang, les Chefs de départements ministériels ont été sommés de procéder à la libération des postes occupés par les agents publics et autres fonctionnaires ayant atteint l’âge de départ à la retraite.
En exécution de cette instruction, le Ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, a pris le taureau par les cornes en vue de rendre opérationnelle cette décision, eu égard à la farouche résistance que lui opposent les responsables concernés par la mesure.
En effet, en mars 2016, le Ministre des Finances a signé une note indiquant: «j'ai l'honneur de vous faire connaitre que, conformément à la réglementation en vigueur, vous avez atteint l'âge dans votre cadre pour faire valoir vos droits à la retraite (...) Je vous invite, au cas où vous ne l'auriez pas encore fait, à remettre dès réception de la présente note les clés de votre office, ainsi que tous autres matériels et documents de service encore en possession, à votre supérieur hiérarchique direct».
Une instruction d’Alamine Ousmane Mey qui avait fait des gorges chaudes parmi les personnalités conviées à libérer le plancher. Celles-ci estiment, en effet, qu'elles sont poussées à la porte de façon inélégante.
Si les forces de l’ordre on dû intervenir pour obliger certains à libérer leur bureau, d’autre continuent visiblement à se faufiler dans les mailles du filet.