Les bébés, nés prématurés, auraient été placés dans une salle sans éprouvettes alors qu’ils étaient fragiles.
Selon des informations concordantes, quatre bébés auraient trouvé la mort ce vendredi 25 mars 2016, de manière tragique à l’Hôpital Central de Yaoundé. Selon le témoignage du père des bébés, le nommé Nkimih Alfred, sur sa page Facebook, «elle était encore à 6 mois quand ma femme pour suivre ses consultations habituelles.
Les docteurs lui demandent de venir à la salle de travail. Ma femme leur répond qu'elle n'est pas là pour accoucher (...) les médecins ont insisté en lui disant qu'il n'y a aucun problème qu'il lui fallait seulement faire un peu d’effort. Miraculeusement, les 4 enfants sont nés. Mais au lieu de prendre soin d'eux, ils ont été placés dans une salle sans éprouvettes alors que les enfants étaient fragiles».
A l’en croire, les médecins de l’Hôpital Central auraient contacté la Fondation Chantal Biya qui refuse de leur donner des éprouvettes. Monsieur Claude Abate, président d’un groupement patronal et homme d’affaire très actifs sur les réseaux sociaux et sur les médias locaux, déclare que «les parents auraient même été chassés de l'hôpital soit disant avant que les télés n'arrivent». Il promet de mener sa petite enquête à propos de ce scandale impliquant cet établissement de soins de deuxième catégorie.
Pour l’heure, aucune déclaration officielle des autorités n’a encore été donnée. Ce tragique incident survient deux semaines à peine après celui de l’hôpital Laquintinie à Douala. Ce dernier avait ébranlé tout le pays.