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Actualités of Wednesday, 4 November 2015

Source: cameroon-info.net

Les employés de UNALOR toujours en grève

En greve En greve

Les employés de l’Union Allumettière Equatoriale (UNALOR) sont en grève depuis mercredi 28 octobre 2015. Les tensions sont montés d’un cran mardi 3 novembre 2015.

A l’origine, des arriérés de salaires, et le silence exaspérant de l’administration. «Nous en avons marre d’être traités comme des moins que rien. Nous voulons nos salaires…» s’écrit un gréviste, d’après le journal La Nouvelle Expression du mercredi 4 novembre 2015. «Voila des jours que nous manifestons notre mécontentement, explique-t-il, mais rien n’est fait pour nous encourager à reprendre le travail. Ce n’est pas possible cela. Nous ne parvenons pas à nourrir nos enfants…» ajoute ce dernier.

A en croire le journal, les gréviste croyaient faire entendre leur voix au travers de cette grève débutée mercredi 28 octobre 2015. Ils ne lâcheront néanmoins pas prise s’ils ne trouvent pas satisfaction. Obtenir gain de cause est leur but. «Comment-peut-on demander à des centaines de pères et mères de familles de rester à la maison pendant une durée indéterminé sans au moins éponger les salaires des mois précédents ? Ce n’est pas sérieux…», se posent-ils la question.

Rien ne filtre du coté de la hiérarchie qui avait demandé à plusieurs ouvriers de cesser toute activité pendant un moment sans toutefois donner de raison précise et encore moins restituer les arriérés de salaires dus. Mardi 3 novembre encore; les grevistes sont dans la colère.

La société Union Allumettière Equatoriale est une entreprise industrielle spécialisée dans la production et la commercialisation des allumettes au Cameroun, et dans les pays de la zone CEMAC (Communauté Economique et Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale). Elle a été créée grâce à une convention signée en 1964 entre l’Etat du Cameroun et le groupe français SIFA (Société Industrielle Forestière Africaine).

Pour le journal, la gérence de la société par les camerounais pourrait être à l’origine de ces troubles, à l'ère de la gérance des expatriés les employés étaient traités avec plus d’humanité.