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Actualités of Tuesday, 28 July 2015

Source: Cameroon Tribune

Un congrès sur l’eau potable à Douala

Experts africains et d’ailleurs réfléchissent cette semaine au défi de la qualité du précieux liquide.

Le conseil scientifique et technique de l’Association africaine de l’eau s’est ouvert hier, 27 juillet, à Douala pour la seconde fois de l’année 2015. Il s’intéressera durant les six prochains jours au sujet de la qualité de l’eau potable distribuée pour offrir au plus grand nombre en Afrique un service public d’eau à côté de réseaux d’assainissement performants.

Au même moment, le comité directeur de ce regroupement des sociétés d’eau en Afrique créé en 1980 à Abidjan se retrouvait dans le chef-lieu du Littoral pour envisager les perspectives immédiates de l’association où quelque cent entreprises de 40 pays discutent des difficultés et solutions de leur activité.

Le ministre de l’Eau et de l’Energie, Basile Atangana Kouna, a trouvé l’occasion heureuse. Dès lors, a-t-il dit, qu’il s’agit du « bien-être des populations », préoccupation de Yaoundé comme des dizaines d’autres pays représentés à l’AAE. La situation locale s’améliore d’ailleurs à cet égard.

Depuis que la réforme de l’hydraulique en ville et en campagne a permis de scinder l’ancienne compagnie des eaux et distingue une société de patrimoine, la Camwater, qui investit pour le compte de l’Etat dans les infrastructures primaires, de l’exploitant privé de ces réseaux, distributeur aux consommateurs finaux.

La combinaison public-privé, entre pays du Sud, est une bonne piste, estimera alors Olivier Gosso, président du conseil scientifique et technique. L’expérience camerounaise ayant montré qu’il est ainsi possible d’augmenter sensiblement l’offre et la desserte.

Mais le défi à l’ordre du jour de l’assemblée de Douala appelle d’autres réussites, de sorte que l’on s’adapte encore davantage à la demande croissante. Car, même quand l’eau est disponible, l’assainissement n’est pas aisé. Les réseaux étant souvent construits en urgence…

Par delà l’état des lieux de l’hydraulique au Cameroun, et entre autres centres de préoccupation, la réunion entamée hier permettra d’examiner les moyens d’insérer rapidement dans les réseaux africains les technologies appropriées récentes, par exemple.

En même temps que les modes de management des compagnies des eaux auront pu être comparés afin d’en dégager les bons points transférables d’une administration vers une autre.