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Actualités of Lundi, 11 Mai 2015

Source: Cameroon Tribune

Transport clandestin: On passe à la répression dès ce matin

Policiers et gendarmes vont mettre hors de la circulation, tous les véhicules n’étant pas en règle, à Yaoundé.

C’est fini avec les cargos et autres véhicules clandestins à Yaoundé. Ils sont interdits désormais de circuler dès ce jour. La décision a été prise par le ministre des Transports (Mint), Robert Nkili, au cours de la traditionnelle rencontre du dialogue social entre le gouvernement, les syndicats nationaux des travailleurs et du transport terrestre tenue jeudi dernier dans les locaux du ministère du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss) à Yaoundé. Sont concernés, les « clandos » desservant les lignes de Nkoabang, Mendong, Soa et Nkolbisson.

C’est à la suite de la décision du gouverneur, il y a quelques mois, que le Mint a décidé de livrer une guerre aux véhicules circulant illégalement. Cette opération vise à assainir le secteur de transport urbain et périurbain. Les concernés devront avoir des badges d’identification, des véhicules de transport appropriés pour le transport des personnes, etc.

« En termes de transport clandestin, il s’agit d’une épine qu’on a dans la chaussure. Car, il est prouvé que, très souvent, ce sont des personnes insoupçonnées qui opèrent dans ce genre d’activité.

Donc c’est un vol social, car ce sont des véhicules qui écument l’espace et empêchent les professionnels de faire leur travail. C’est pourquoi nous sommes très contents de cette décision du ministre des Transports de concert avec le Dgsn et le Sed qui vont nous accompagner.

Avec leur concours, nous allons éradiquer cette gangrène qui mine l’économie nationale. Seuls les professionnels auront désormais accès au métier », a confié Jean Collins Ndefosso Keng, président national des employés du secteur des transports terrestres.

Etaient présents à cette rencontre, les ministres en charge du Travail, Grégoire Owona du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, le délégué général à la Sûreté nationale (DGSN), Martin Mbarga Nguélé, et le secrétaire d’Etat à la Défense (SED) chargé de la gendarmerie, Jean-Baptiste Bokam.

Au centre des échanges, les sujets relatifs aux transports terrestres sur toute l’étendue du territoire, ils ont également traité de la hausse des prix du carburant à la pompe et la secte islamiste Boko Haram.

Pour Grégoire Owona, «cette rencontre sectorielle, a permis de faire le tour des problèmes et de prendre certaines résolutions afin de fixer des délais ».

Et de conclure : « nous allons nous retrouver dans quelques mois pour voir le chemin parcouru. Il est important de faire le point de façon sectorielle».