Actualités of Wednesday, 3 September 2025

Source: www.camerounweb.com

ça chauffe déjà entre Kombi et le Policier Belge: embrouilles à la tanière, Marc Brys vs. Minsep, la guerre des convocations

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Budget serré, promesses non tenues et convocations chaotiques : l'équipe nationale du Cameroun traverse une crise de gestion sans précédent. Entre un entraîneur Marc Brys qui persiste à vouloir convoquer plus de 26 joueurs malgré les contraintes budgétaires, un Ministère des Sports dépassé par les événements et une Fecafoot prise en étau, la préparation des Lions indomptables vire au cauchemar administratif. De la tentative ratée d'éviction de Christopher Wooh aux frais de déplacement non budgétés, plongée dans les coulisses d'une gestion amateur qui menace la crédibilité du football camerounais.





Embrouilles à la tanière : Marc Brys vs. Minsep, la guerre des convocations

La situation autour de la gestion des convocations pour le stage de l’équipe nationale devient de plus en plus complexe et préoccupante. Le comptable Jean Armel Oum de Jong, représentant du Ministère des Finances (Minfi) à la Fecafoot, a été très clair : le budget alloué pour ce match est strictement limité à 26 joueurs, et pas un de plus. Pourtant, l’entraîneur Marc Brys, qui semblait être sous l’impression que le Ministère des Sports (Minsep) lui avait donné des garanties pour un stage avec plus de joueurs, se retrouve aujourd’hui confronté à la réalité et à un sérieux contretemps.

L’entraîneur, visiblement déçu de cette restriction budgétaire, a tenté de faire annuler la convocation de Christopher Wooh pour le remplacer par Harold Moukoudi. Le prétexte qu’il a invoqué pour justifier cette décision : une blessure mineure au bras de Wooh survenue le 24 août. Un argument qui semble pour le moins farfelu, car après tout, ce n’est pas le bras qui joue au football, mais l’ensemble du corps. Cette tentative a échoué, et on a dû organiser en urgence un nouveau billet d’avion pour Wooh, afin qu’il puisse rejoindre le groupe ce mardi.

Mais la confusion ne s’arrête pas là. Marc Brys avait également des projets d’observation pour d'autres joueurs comme Cyrille Loïc Onana Etoga et Moubarak Hamadou, qui devaient suivre un stage externe avec l’équipe. Mais leur convocation entraîne des frais supplémentaires, non négligeables, en dizaines de milliers de francs CFA pour leur déplacement jusqu’au Cameroun. Cette question de financement devient un vrai casse-tête. Qui va prendre en charge cette facture ? Visiblement, le Minsep semble débordé et incapable de répondre efficacement à ces demandes.
Il est manifeste que Marc Brys persiste à vouloir dépasser les 26 joueurs prévus, malgré les multiples avertissements de la Fecafoot, qui ne cesse de lui rappeler les contraintes budgétaires. Le manque de rigueur et de professionnalisme est flagrant dans la gestion des convocations par Marc Brys, qui, pour certains, semblent être envoyées à la dernière minute, voire après la date limite. Ce désordre administratif et cette gestion chaotique révèlent une défaillance à différents niveaux de l’organisation, avec l’entraîneur qui se laisse guider par des promesses irréalistes du Mouelle Kombi.

Cette situation n’est pas nouvelle et avait déjà été signalée lors de l'assemblée générale de la Fecafoot le 8 août dernier à Okoa Maria par Mbankomo. Le président Samuel Eto’o avait d’ailleurs exprimé ses inquiétudes concernant cette gestion amateur de l’equipe nationale au niveau du Minsep. Il dénonçait l’acharnement de certains à vouloir s’attribuer des prérogatives qui ne leur reviennent pas, au détriment d’une organisation fluide et professionnelle.

Ainsi, au fur et à mesure que les jours passent, il devient évident que ce manque de professionnalisme risque d’avoir des conséquences graves pour l’équipe nationale. Entre les convocations non conformes, les ajustements de dernière minute et une gestion budgétaire douteuse, l’ambiance au sein de la tanière des lions semble bien loin de l’esprit de discipline et de rigueur nécessaire pour atteindre les objectifs ambitieux. En fin de compte, cette situation pourrait mettre en péril non seulement la préparation de l’équipe pour les prochaines échéances, mais aussi la crédibilité de ceux qui sont chargés de gérer cette équipe nationale.