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Actualités of Saturday, 9 June 2018

Source: cameroon-info.net

Yaoundé va abriter la lutte contre le trafic des armes légères en Afrique centrale

Des armes artisanales saisies par l'armée camerounaise Des armes artisanales saisies par l'armée camerounaise

L’utilisation des armes légères et de petit calibre (ALPC) est omniprésente dans l’ensemble des conflits armés actuels en Afrique, alimentant la violence, entravant la sécurité humaine et le développement.

Le ministre des Relations extérieures informe, à travers un communiqué relayé par Cameroon Tribune en kiosque le vendredi 8 Juin 2018, la communauté nationale et internationale de ce que la première Conférence des Etats parties à la Convention de Kinshasa sur le contrôle des armes légères et de petit calibre (CEP1) se tiendra à Yaoundé, les 11, 12, 13 juin 2018 dès 07h 30 dans les locaux du ministre des Relations extérieures.

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Les travaux de ladite conférence, qui aura pour thème: «L’accès des acteurs non-étatiques aux armes légères et de petit calibre : une menace à la paix et à la sécurité des Etats de l’Afrique centrale» permettront notamment de faire le point de la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre (ALPC) et de la coopération entre les Etats membres de la CEEAC sur la question.

Il faut rappeler que La Convention de Kinshasa, ou «Convention de l’Afrique centrale pour le contrôle des armes légères et de petit calibre, de leurs munitions et de toutes pièces et composantes pouvant servir à leur fabrication, réparation et assemblage» – selon l’appellation officielle – a été adoptée le 30 avril 2010 par onze États d’Afrique centrale.

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Il s’agit des onze membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), soit l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo (RDC), le Gabon, la Guinée équatoriale, le Rwanda, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad.

L’entrée en vigueur de la Convention, ratifiée par le Cameroun le 9 septembre 2013, marque une nouvelle étape importante dans la mise en œuvre du contrôle des ALPC, qui s’ajoute aux divers autres instruments régionaux et internationaux.