Dans le numéro 2173 de l’Œil du Sahel, il est mentionné les axes stratégiques à mettre en œuvre pour redresser rapidement la situation sociopolitique et économique du Cameroun. Samuel Hiram Iyodi a un plan précis, lequel il compte mettre en place si ses compatriotes lui font confiance. Découverte dans le journal susmentionné.
Réduire la taille du gouvernement de 63 à 20 membres. C’est l’une des premières mesures que propose Samuel Hiram Iyodi s’il est élu président de la République à la suite du scrutin du 12 octobre prochain. Il envisage également dans sa première clé de mettre en place une nouvelle autorité de lutte contre la corruption dotée de pleins pouvoirs, pour récupérer les fonds détournés. La 2e recette de Hiram vise à démilitariser les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ouvrir un dialogue de réconciliation et organiser une conférence nationale souveraine dès 2026, suivie d’un référendum en 2027, dans le but de trouver une définition consensuelle de la forme de l’État.
Le candidat du Front des Démocrates camerounais (FDC) envisage dans sa 3e clé le versement d’une allocation aux parents pour chaque naissance et la prise en charge des soins médicaux pour les femmes enceintes et les enfants de 0 à 10 ans. Le 4e point de ce programme est consacré à l’éducation. Le candidat à la présidentielle propose l’adoption d’un seul système éducatif bilingue français-anglais pour tous, l’application pratique de la transformation des richesses locales dans les programmes scolaires, et la programmation de l’année scolaire de janvier à octobre avec des grandes vacances en saison sèche.
Électricité
Pour renforcer l’indépendance de la justice, le candidat à la présidentielle préconise dans sa clé n°5 le retrait du président de la République et du garde des sceaux du conseil supérieur de la magistrature et l’accès systématique à un avocat pour chaque citoyen qui en a besoin. Il envisage par ailleurs de transformer les prisons en unités de production économique pour la réinsertion sociale et de protéger les femmes, punir les agresseurs, avec des peines plus sévères contre les auteurs de violences faites aux femmes et de féminicides.
La 6e clé de Hiram Iyodi proclame la fin des délestages électriques. Pour y arriver, le candidat mise sur la production de l’énergie électrique grâce aux ressources naturelles (hydro, solaire, éolienne, géothermie, etc.) de chaque commune. Il compte réorganiser le réseau national existant autour des grands centres urbains et créer des réseaux autonomes de distribution à l’échelle des régions.
Enseignants et médecins
Le programme du candidat âgé de 37 ans fait la part belle aux enseignants et aux médecins. Il propose au 7e point la création d’un statut spécial pour ces corps de métier et la revalorisation de leurs salaires, avantages sociaux, conditions de travail et de leurs retraites. La 8e clé porte sur la suppression du ministère des Affaires foncières, la restitution des terres aux communautés locales pour leur gestion, avec garantie de compensations financières aux acquéreurs et la limitation à 2 hectares de la capacité d’acquisition par une personne physique ou morale.
Concernant les matières premières (clé 9), Samuel Hiram compte interdire l’exportation des ressources agricoles et minières avant une première transformation locale. Il prévoit d’augmenter les droits de douane sur les produits importés, pour soutenir l’industrie locale ; bitumer les routes et créer un réseau fluvial entre les bassins de production et les chefs-lieux de département ; et mettre en place un pôle de croissance agricole dans chaque département, pour positionner le Cameroun comme leader de la transformation alimentaire en Afrique.
Sortie du franc CFA
S’il est élu, Hiram envisage la sortie immédiate du franc CFA et l’adhésion à une monnaie panafricaine ou régionale (clé 10). Pour lui, le Cameroun doit prendre le leadership pour la création du Fonds monétaire africain et s’affranchir du FMI et de la Banque mondiale. Autres mesures regroupées dans le 11e point, le retour officiel et digne de la dépouille du président Ahmadou Ahidjo sur sa terre natale, la réhabilitation symbolique, historique et institutionnelle des pères fondateurs ; l’instauration d’une semaine nationale de commémoration des héros et des étoiles de la nation ; et la décolonisation des noms des rues et infrastructures publiques, pour les renommer en l’honneur des figures nationales.
Samuel Hiram conclut sa série de clés pour libérer le potentiel du Cameroun, en proposant l’adoption de la double nationalité, l’accompagnement des investissements de la diaspora et la suppression du visa d’entrée pour tous les Africains.