Yaoundé : un autre corps jeté à un carrefour populaire, la situation est alarmante

Les jours se suivent et se ressemblent à Yaoundé avec des cas d’assassinat évoqués de façon régulière. En seulement quelques semaines, plusieurs corps sans vie ont été retrouvés dans des quartiers populaires de la ville et capitale politique du pays.

Pourtant, l’affaire Martinez Zogo continue de provoquer colère et indignation. L’opinion publique ne comprend pas pourquoi un homme de média, citoyen qui a des droits, puisse être assassiné de la sorte par des individus qui se prennent pour les Seigneurs de la République.

Alors même que l’homme n’a pas encore été enterré et que l’enquête de la police et de la gendarmerie suit son cours pour coffrer les coupables, d’autres meurtres sont commis sur le territoire. Ils ressemblent vachement à celui de Martinez Zogo, en termes de mode d’opération.

Le lanceur d’alerte Nzui Manto a relayé l’information d’un autre homicide : « Saison des assassinats au Cameroun. Quartier Awae, Yaoundé, un jeune poignardé à mort et sa dépouille abandonnée au carrefour ».

En effet, « le cadavre d’Atangana Loïc a été retrouvé criblé de coups de poignard ce jour au niveau du collège Petou. Nul ne connaît pour l'instant l'identité de son ou ses assassins ni les raisons de son exécution ».

Toujours dans la même journée, Mimi Mefo Info a partagé sur les réseaux sociaux l’information selon laquelle « un jeune garçon du nom Abdoulrahaman Aboubakar est en fuite après avoir poignardé son pair à mort à Yaoundé, région Centre du Cameroun ».

« Selon les rapports, Abdoul Karim, la victime, a tenté de séparer une bagarre entre le meurtrier et une autre partie lorsqu'il a été mortellement poignardé avec des ciseaux », nous apprennent nos confrères de Mimi Mefo Info.

En fait, « Abdoul Karim a plus tard succombé aux blessures, abandonnant le fantôme sur place. Une chasse à l'homme a été lancée par les forces gouvernementales pour mettre la main sur l'auteur de l'acte criminel. La cause du combat reste cependant à identifier ».

Les quartiers ne sont plus du tout surs pour les habitants. Les bandits courent les rues et il faut être absolument prudent de jour comme de nuit.