Vous-êtes ici: AccueilActualités2022 02 27Article 644672

Actualités of Sunday, 27 February 2022

Source: www.camerounweb.com

Yaoundé : situation très tendue entre les agents de la police municipale et les conducteurs de Moto

Les mototaxi mens sont brutalement interpellés Les mototaxi mens sont brutalement interpellés

Les échauffourées se produisent à la poste centrale ce dimanche

Les mototaxi mens sont brutalement interpellés

Une vive tension sociale perceptible

La police municipale de la communauté urbaine de Yaoundé est à l'assaut des moto-taximen ce dimanche, 14h30, à la poste centrale. Les automobilistes à deux roues, interpellés brutalement et sans management par les agents en civil, non identifiés, au nom de la communauté urbaine de Yaoundé, crient au scandale. Raquettages, arnaques, et ranconnages sont opérés en plein air, au vu et au su de tous les passants, sous le regard impuissant. Il faut débourser pas moins de 30 000 à 50 000 FCFA, sans reçus, selon certaines victimes interrogés ce dimanche par notre rédaction, pour rentrer en possession de son engin, sous peine de le voir conduit à fourrière municipale. Peut-être faut-il absolument renflouer les caisses de cette collectivité territoriale décentralisées, par tous les moyens.

Actuellement où nous publions cette information de dernière minute, c'est une vive tension sociale qui est perceptible entre les victimes, les populations riveraines et les gros bras de la communauté urbaine de Yaoundé.

De sources bien introduites, c'est pratiquement tous les weekends que ces opérations qualifiées d'illégales par certains, se déroulent, presque dans l'embuscade.

Ainsi se porte aussi la politique gouvernementale d'accélération de la décentralisation au Cameroun. Le Maire de la ville aux sept collines, Luc Messi Atangana, fortement interpellé.
A Yaoundé, les motos taximen et les agents de la police municipale se déchirent souvent. On se souvient qu’ils y a quelques mois, les conducteurs de motos se sont rendus à la mairie de Yaoundé 5 pour manifester leur mécontentement suite aux comportements de la police municipale.

«Nous sommes venus reclamer nos droits. Quand la mairie est dehors, elle ne fait pas bien son travail. les agents de la police sortent du travail à 6 heures. Et quand on t'arrête, on te demande de revenir à 8 heures et pourtant à cette heure-là, ils ne sont pas là», se plaint l'un d'entre eux.
Ces plaintes ont été faites en présence du maire. Augustin Mballa, pour apaiser la tension, a pris immédiatement deux mesures.