Yaoundé I: Fridolin Nke chassé, un nouveau front s’ouvre

Il y a quelques jours, Fridolin Nke avait été interdit d'enseigner. Le recteur de l'Université de Yaoundé 1, Maurice Aurélien Sosso, retire les cours à l'enseignant de Philosophie. Certes, la note de suspension des enseignements de ce dernier n'a pas été, officiellement, publiée, mais F. Nke affirme avoir été informé par un collègue du département de Philosophie qui lui a fait le compte-rendu d'une réunion tenue, le vendredi, 15 juillet 2022, dans la mère des universités par Émile Kemogne, chef de département. Mais les voix s’élèvent pour demander sa réintégration. Polycarpe Xavier Atangana Eteme a porté une doléance dans ce sens.




Rétablir Fridolin Nké pour poursuivre ses missions: Sans analyses partielles et partiales.
Que le Ministère de l' Enseignement Supérieur( MinSup) se souvienne que Dr. Fridolin Nké, Enseignant de Philosophie à l'université de Yaoundé I et membre du syndicat des enseignants du supérieur est orphelin.

Sa place est dans un amphithéâtre pour former les milliers de jeunes étudiants capables de résoudre les problèmes de notre société aujourd'hui, demain et les jours suivants. C'est sa profession et son défi. Sa place n'est pas au quartier. Nullement pas.

Sa hiérarchie se doit donc de lui donner la place qu'il mérite et les moyens qu'il faut pour poursuivre ses missions. Il faut le rétablir dans ses fonctions pour qu'il puisse poursuivre à bien ses missions. Grâce à sa mobilité, les jeunes acquièrent du savoir, le vrai. En tant que philosophe, il faut continuer de l'associer à la transformation de notre école et de la mentalité de nos jeunes étudiants. Sa hiérarchie n'a pas pour vocation à le sanctionner lorsque du choc des idées, jaillissent les vérités, furent elles insupportables plutôt à construire l'évolution de sa profession comme celle de chaque enseignant camerounais de la maternelle jusqu'au supérieur par la revalorisation des salaires et des multiples avantages qui y vont avec. Avec lui, il faut avancer et s'adapter en signant un pacte social. C'est un écrivain qui a besoin que ses projets de littérature soient soutenus collectivement. Lui retirer ses cours, c'est manquer d'ambition qui n'est pas une solution face à une situation généralisée de l'enseignement déjà coparilisé et clochardisé. Cette sanction n'a pas sa place. Elle n'est pas adaptée face aux besoins éducatifs locaux des étudiants. L'émancipation de nos écoles, nos étudiants passe par de bons enseignements et des enseignants de qualité. Il en fait parti. Pour construire le Cameroun aujourd'hui, c'est avec les enseignants. Cela passe par la tolérance et le dialogue permanent. Oui, Fridolin Nké comme les autres enseignants du Cameroun ont pour lourdes missions de faire vivre les valeurs morales parmi tant d'autres. Oui, l'avenir de notre jeunesse estudiantine passe par la qualité de l'enseignement supérieur, la recherche, l'ambition, etc. Il faut plus de moyens.

Fridolin Nké est un cadeau pour le Cameroun dans la mesure où 'il forme les consciences, les personnes en assurant leurs progrès et savoirs par la production de la littérature, etc.
Pour moi, il faut annuler et simplifier l'action disciplinaire actuelle.
Tout compte fait, c'est l'avenir de notre jeunesse qui doit être prioritaire
C'est l'enseignant qui guéri , c'est l'enseignant qui fait grandir, c'est l'enseignant qui peut sauver une nation comme la nôtre en proie à la débauche.
Polycarpe xavier Atangana eteme, pour une société fraternelle.