Vous-êtes ici: AccueilActualités2018 07 02Article 442603

Actualités of Monday, 2 July 2018

Source: camerounliberty.com

Voitures 'made in Cameroon' : le plus gros mesonge du eptennat Biya

On n'entendra plus jamais parler de cette entreprise On n'entendra plus jamais parler de cette entreprise

Les promesses de voitures "made in Cameroon" du septennat Biya En 2011 le régime Biya annonce pour 2012 les premières voitures made in Cameroun. En 2012, lorsque le ministre Emmanuel Bonde reçoit la délégation chinoise et le représentant camerounais de la marque, la société Cameroon First Automobile Manufacture and Co, la CRTV parlait des derniers réglages avant le lancement, les premières voitures étaient attendues pour 2013. ''La conception des lignes de montage à l'usine est déjà terminée et on envisage la production d'une voiture toutes les 6,5 minutes. La plus petite des berlines au sortir de l'usine, retient-on, coûtera 4,5 millions de FCFA…'' …'' Nous sommes prêts, mais l'élément déclencheur demeure la signature de la convention avec l'Etat du Cameroun que nous attendons impatiemment '' On entendra plus jamais parler de cette entreprise.

LIRE AUSSI: Ambazonie: les populations en colère contre l'armée et les séparatistes

Le 11 juin 2015, la Cameroon Automobile Industry Company S.A (CAIC) s'est engagée à mettre sur le marché, les premiers véhicules « dans environ un an et six mois». CAIC, formée par la société indienne Azad Coach et les chinoises Gac Gonow et, Yutong, leader de la construction automobile en Chine et 3e dans le monde, avait annoncé que l'implantation de deux unités de montage de camions et véhicules légers se fera dans les villes de Douala, la capitale économique, et Kribi. On n'entendra plus jamais parler de cette entreprise.

En Avril 2017, c'est une nouvelle entreprise chinoise la Cameroon Automotive Holding (CAHC SA) qui après un show au palais de sport, annonçait pour décembre 2017 les premières voitures made in Cameroun.

LIRE AUSSI: La veuve du sous-préfet de Batibo brise son silence et fait des révélations

Sans doute ces producteurs ont subi le même sort que les indiens de Sugar Mills ou encore ce que subi le promoteur camerounais des produits Bröli, ce jeune entrepreneur qui est aujourd'hui la cible de la mafia des fonctionnaires du ministère des finances.