Une crise secoue le pays depuis des jours maintenant. On la voyait venir depuis le 12 octobre, date de l'organisation des votes dans les urnes installés dans des milliers de bureaux de vote répartis sur le territoire.
L'issue du scrutin donne Paul Biya vainqueur, au grand désarroi d'Issa Tchiroma Bakary son concurrent et ceux qui le soutiennent. De façon assez coordonnée, des scène de violence ont commencé par pointer le bout de leur nez pour exiger le départ de Paul Biya, une démission donc qui tarde à venir à cause de certains citoyens bien connus par Jorel Jacques Zang qui leur consacre une punchline.
Il y a deux types de Camerounais en ce moment qui m'horripilent. En première position, les adeptes du statuquo et du nivellement par le bas.
Ceux qui passent leur temps depuis quelques jours à essayer de décourager les citoyens qui veulent manifester pour le changement. Vous n'avez vu personne venir vous chercher chez vous pour vous obliger à manifester donc restez dans votre lâcheté sans déranger les gens.
C'est grâce aux manifestations pro-changement que les pouvoirs dictatoriaux vacillent et après tout le monde bénéficie du changement y compris vous.
En deuxième lieu, les soutiens villageois qui misèrent. Comme j'ai l'habitude de dire je préfère mille fois un soutien de Biya qui appuie le régime parce qu'il bénéficie de ce régime (car son soutien est logique vu que tout le monde défend toujours ce qui lui donne à manger) plutôt qu'un soutien plus misérable que la misère même et dont le seul argument c'est la proximité sociologique. 
En quoi cette proximité sociologique vous aide dans votre quotidien ? Ou « Paul Biya est Fang comme moi » peut remplir votre assiette et vous permettre de vivre bien ?
 
            
        


 
 








