Une milice tribale cybernétique sème le chaos dans le pays. Elle a été mise sur pied par le régime en place, celui du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Paul Biya a gagné l’élection présidentielle du 12 octobre 2025 et cela n’aurait pas été possible sans les interventions ciblées de ce groupe de personnes qui font tout pour préserver le pouvoir de Yaoundé.

Le lanceur d’alerte N’zui Manto, un membre de la diaspora très actif sur les questions d’ordre social et politique, souvent le premier à dévoiler les exclusivités sur les réseaux sociaux, adresse de façon ironique ses félicitations à ces hommes et femmes qui ne ménagent aucun effort pour plonger le pays dans un gouffre sans précédent.

« Bravo à la milice tribale cybernétique du régime de Paul Biya constituée d’Ernest Obama, Bruno Bidjang, Christophe Bia, Bayimina Louis alias Shance Lion, Marthe-Cécile Micca », introduit-il. Les journalistes cités, l’activiste Shance Lion et l’écrivaine seraient tous payés par le palais pour faire le sale boulot.

Ils sont tous issus de ce qu’ils appellent les Ekang, concept ethnique inventé en 2018 lors de la présidentielle, concept rassemblant les régions du Sud, de l’Est et du Centre « dont le but fut d’isoler à la fois politiquement et ethniquement Maurice Kamto, challenger de l’Ekang Paul Biya », rappelle Manto.

Aussi, c’est à ces gens que le pouvoir de Yaoundé, à travers le cabinet civil de la présidence de la République, avait confié la mission de répandre la haine lors de la présidentielle de cette année et surtout de diaboliser l’opposition.

C’est à cette milice que les hommes en tenue avaient « envoyé les images des armes, des faux procès-verbaux qu’ils avaient eux-mêmes planqués dans les domiciles d’Anicet Ekane et Djeukam Tchaméni lors de leur interpellation à Douala », ne manque pas également de souligner la source.

Maintenant que la lumière est mise sur eux (la liste est non exhaustive), on va observer avec attention leur réaction. Les prochains jours s’annoncent révélateurs.