Vous-êtes ici: AccueilActualités2018 08 11Article 445072

Actualités of Samedi, 11 Août 2018

Source: www.camerounweb.com

Voici le rapport d'autopsie du corps du Père Alexander Sob

La police judiciaire a déjà commencé les enquêtes La police judiciaire a déjà commencé les enquêtes

Le rapport d'autopsie du père Alexander Sob Nougi a été lu par le curé de l'église catholique St. Charles Lwanga Molyko et le vicaire général du diocèse de Buea en présence de Mgr Bernard Asek, à la messe des funérailles.

LIRE AUSSI: Ambazonie: le maire Mamfe appelle Paul Biya à dialoguer [Vidéo]

« Selon le médecin:

1.) Le corps du père a reçu deux balles de chaque côté de la poitrine, juste autour de son sein. Cela signifie que les balles ont été tirées soit par une personne, soit par deux personnes de même taille.

2.) La balle sur le côté gauche de la poitrine a traversé son corps et est sortie par l'arrière, tandis que la balle sur le côté droit de la poitrine n'avait aucun exutoire derrière elle.

3.) La pointe de la balle sur le côté gauche de la poitrine mesurait environ 20 mm de diamètre. La conclusion est que les balles ont été tirées à une distance proche de 50 à 70 cm de sa poitrine. En fait, ce fut un tir à bout portant qui élimine l’hypothèse d’une balle perdue.

4.) La balle tirée sur le côté gauche de la poitrine a déchiré le cœur de Père en laissant un trou qui a causé la mort instantanée. La nature du tir démontre qu’il a été tiré par un professionnel qui visait le cœur avec l’intention de tuer. La mort était instantanée dès le premier souffle.

5.) L’arme utilisée était un fusil d’assaut, pas un fusil ou un pistolet fabriqué localement.

Finalement, la balle reçue du corps est venue du coup sur la poitrine droite de Père.

Nous avons besoin des services d'un expert en balistique pour déterminer si la balle qui a traversé le côté gauche de la poitrine était similaire à celle récupérée du corps, afin de déterminer si elle a été tirée par une seule personne.

LIRE AUSSI: Le Nigéria refuse le visa aux collaborateurs de John Fru Ndi

La police judiciaire a déjà commencé les enquêtes. Nous prions pour que nous connaissions la victime (en fait, l’assassin) pour que justice soit faite, mais nous continuons à prier pour que Dieu lui pardonne. »