Actualités of Thursday, 27 November 2025
Source: L'Indépendant n°721
René Nkollo, le président de l'Association camerounaise des chercheurs indépendants (A2CI), estime que dans l'affaire Martinez Zogo, les enquêteurs de la police et de la gendarmerie savent pertinemment tous les contours liés aux investigations dans les affaires complexes. L'intervenant ne s'arrête pas là.
Faisons-leur confiance et attendons la suite de l'affaire, car même quand le flou persiste, faisant face aux évidences aveuglantes, aucun crime n'est jamais parfait. Prononcer des noms de personnes sans preuves s'appelle de la diffamation, un délit condamnable par la justice.
La plus belle preuve de respect, d'amour afin de mieux rendre hommage au disparu et à sa famille, c'est de se contenir en laissant la justice (dont le ministère est dirigé par Laurent Esso, ndlr) suivre son cours normal, même si c'est à un rythme qui ne pourrait pas nous convenir. Ayons encore pitié de ses enfants, qui, devenus adultes demain, vont certainement lire ces tirs croisés parfois contre la victime que beaucoup condamnent tous aussi à cause de son verbe acerbe.
Je termine ce propos avec une veille sagesse traditionnelle qui conseille de ne jamais bastonner son enfant pendant la nuit. Même quand cette correction est moralement justifiée, les mauvais esprits errants, appelés communément "sorciers" peuvent profiter de cette fessée sans gravité pour "attenter" mystiquement à la vie de l'enfant.
C'est de la même façon qu'il est sage de ne jamais proférer des menaces contre un adversaire en public, car vos propres ennemis pourraient bien se saisir de cette "opportunité" offerte pour mettre à exécution leurs haineux desseins afin de vous causer un grave tort et la faute vous incombera car les témoignages confirmeront vos menaces.