Ils s'accrocheront jusqu'au bout au pouvoir afin de préserver leurs privilèges. Mais la vérité est que le régime Biya va tomber et ce moment, peut-être seuls le président, son épouse et ses employés de maison pourront fuir.

La plupart des sbires zélés du régime Biya ne pourront pas fuir. C'est en tout cas le message que veut faire passer le journaliste Haman Mana aux sbires de Biya dans une publication sur sa page Facebook.

"Le New York Times, c'est encore le must. Dans sa monumentale édition dominicale (2 magazines , 6 suppléments) , celle d'hier 19 octobre 2025, ce journal publie une enquête au long cours, menée pendant 10 mois par deux journalistes. Il s'agissait dans ce travail , de retrouver la trace d'une soixantaine de responsables sécuritaires proches de Bachar -Al -Assad, ayant quitté Damas au moment de la chute du régime. Ces responsables avaient tous quelque chose en commun : ils avaient sur leurs mains du sang, celui des manifestants tués lors de la répression barbare des manifestants contre le régime qu'ils servaient avec zèle. Dans l'avion de Bachar révèle l'article , il n'y avait de la place que pour sa famille proche et… Ses deux conseillers financiers, qui devaient l'aider à retrouver sa fortune planquée en Russie", écrit le journaliste.

"Les sbires à l'abandon se sont débrouillés comme ils ont pu. Mais le New York Times en a retrouvé la plupart… planqués ici et là, sous de fausse identités à travers le Moyen Orient, les États Unis, l'Europe de l'Est et même l'Afrique…
Ce récit vous a fait penser à quelque chose ?", poursuit le Directeur de publication et enseignant en journalisme.