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Actualités of Saturday, 3 March 2018

Source: cameroonweb.com

Voici comment les enseignants ont négocié leur libération [DOCUMENTS]

Des enseignants ont renoncé à leurs revendications en échange de leur libération Des enseignants ont renoncé à leurs revendications en échange de leur libération

Avec étonnement, la libération des 200 enseignants battus et arrêtés par les forces de l’ordre a été annoncée le vendredi 02 mars 2018 après 72h de détention. Leur remise en liberté ne serait pas un coup de chance ou une simple volonté de leurs bourreaux.

D’après les informations divulguées par la rédaction du quatrième pouvoir, les enseignants du « Nouveau collectif des enseignants indignés » pour recouvrer la liberté ont renoncé à leurs revendications.

Dans une lettre qu’ils ont adressée au Délégué général à la Sûreté nationale après avoir présenté leurs excuses, ont déclaré se « désolidariser du mouvement et de ses activités notamment à leurs travaux sur les plateformes des réseaux sociaux (facebook, whatsapp).

Il leur a été reproché d’après la lettre, l’absence à leurs postes de travail respectifs, la désinformation de l’opinion nationale et internationale. Il serait 56 enseignants à être interpellés au lieu de 200 à 300 comme relayés sur les réseaux sociaux. Il leur a été aussi d’avoir procédé à la diffamation des membres du CEIC et du gouvernement à propos des 2,3 millions et une voiture reçu par chacun des membres du collectif et aussi de troubles à l’ordre public.

Alors que dans la journée de jeudi 1 mars, une cinquante a été auditionnée au Tribunal, les enseignants ont fini par négocier leur libération contre leur silence.
Ils étaient mis aux arrêts alors qu'ils revendiquaient de meilleures conditions de vie et de travail. Réunis au sein du collectif des enseignants indignés, ils entendaient ainsi exiger le paiement de leurs arriérés de salaire et l’amélioration de leurs conditions de travail. Cette action a tourné court.

Les manifestants n’ont pas eu le temps de suivre l’itinéraire fixé, qui incluait des sit-in au ministère des Finances, au ministère des Enseignements secondaires et à celui de la Fonction publique. Des mouvements que des forces de défense ont réprimé avec force et brutalité.