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Actualités of Tuesday, 24 May 2016

Source: cameroon-info.net

Voici ce que pensent les Britanniques de la succession de Biya

Paul Biya, Président de la République du Cameroun Paul Biya, Président de la République du Cameroun

Le Quotidien de l’Économie édition du 24 mai 2016 révèle qu’en date du 9 mai dernier, The Economist Intelligence Unit, un cabinet d’intelligence anglais, a rendu public un rapport. Celui-ci porte sur la situation politico-économique du Cameroun.

Dans ledit rapport, il mentionne qu’en 2018, se tiendront dans le pays de Paul Biya les élections présidentielles et législatives. À ce sujet le cabinet écrit «notre prévision centrale est que M. Biya ne défendra pas un autre mandat de sept ans; à ce moment-là, il sera âgé de 85 ans et aura été aux commandes pendant 36 ans».

Dans le même rapport, le cabinet dit que «le Président Paul Biya restera la force politique dominante jusqu’à l’élection suivante, fin de 2018 – lequel temps nous nous attendons à ce qu’il démissionne, à l’âge de 85 ans». Selon The Economist Intelligence Unit, le maintien du Chef de l’Etat Paul Biya au pouvoir dépendra de son état de santé. Toutefois souligne-t-il, «la stabilité politique sera menacée sous deux angles: l’incertitude de la succession de M. Biya et la montée de l’extrémisme islamiste».

Au sujet de sa succession le cabinet pense que «le scénario le plus probable est que l’un des alliés RDPC de M. Paul Biya lui succédera comme Président. Bien que la transition puisse conduire à des manœuvres intenses au sein du RDPC». Le manque de crédibilité dont font preuve les partis de l’opposition va conduire à ce que le parti au pouvoir garde le contrôle ferme des institutions de l’État.

Tout ce qui est suscité, à en croire ce rapport, ne sera pas sans conséquence sur le plan économique. The Economist Intelligence Unit prédit «4,6% de taux de croissance en 2016 contre près de 6% envisagés par le Gouvernement. 5,5% du PIB entre 2019-2020. Le déficit fiscal serait de 5,8% en 2016». Pourtant, note le cabinet, l’État du Cameroun a misé sur une croissance économique basée sur la création des emplois.