« En ce jour très délicat, que Paul Atanga Nji ne vienne pas mettre de l'huile sur le feu », le ministre de l'Administration territoriale est prévenu. L'homme politique est connu pour ses sorties brutales et ses menaces formelles adressées à la population et même aux leaders de l'opposition. Benjamin Zebaze l'avertit à son tour dans une publication sur les réseaux sociaux que nous relayons.

Les derniers événements montrent que l'heure n'est plus aux menaces, mais au sauvetage de notre pays et de notre "vivre ensemble". On peut toujours essayer de trouver les boucs émissaires, mais ce qui se passe actuellement nous pendait au nez depuis des années.

Lorsque le ministre Paul Atanga Nji se livre à toutes les pitreries du monde devant les médias, annonçant même connaître le nom du futur président de la République, menaçant clairement le candidat Issa Tchiroma Bakary, cela amuse les participants et lui-même.

Ce qu'il ignore, c'est que cela irrite à un point inimaginable une large partie de la population. Par exemple, en menaçant le candidat Issa Tchiroma de toutes sortes de sévices, il a poussé la jeunesse de Garoua à s'armer de tout objet dangereux dont des cailloux et des machettes, pour attendre les forces de l'ordre de pied ferme.

Or, les forces de l'ordre ne peuvent tirer sur la foule, majoritairement composée de gamin au risque d'entraîner un embrassement total du pays. Résoudre les problèmes de l'heure implique la présence des hommes intelligents, pas des primitifs.

Mais l'urgence pour le gouvernement aujourd'hui est de faire taire Paul Atanga Nji, sinon il le payera très cher.

Ce post entraîne d'autres sur la toile. Avec les populations qui promettent de rendre une visite surprise à Paul Atanga Nji à son domicile pour ce à quoi vous pensez. « Nous voulons juste que notre volonté émise aux urnes soit respectez et pas même Atanga Nji ne nous empêchera pas de réclamer notre droit », prévient un des manifestants.