Actualités of Friday, 30 May 2025

Source: www.camerounweb.com

Visite exclusive : Jean Nkuete au chevet de Marcel Niat Njifenji dans un contexte de polémiques

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Une information exclusive de Boris Bertolt révèle que Jean Nkuete, secrétaire général du comité central du RDPC, s'est rendu au domicile de Marcel Niat Njifenji, président du Sénat, à sa résidence du quartier Bastos à Yaoundé. Cette visite, rendue nécessaire par l'état de santé préoccupant de la deuxième personnalité de la République, intervient dans un contexte particulièrement délicat marqué par plusieurs polémiques récentes.

La visite du secrétaire général du RDPC au domicile du président du Sénat confirme les préoccupations concernant l'état de santé de Marcel Niat Njifenji. Cette démarche exceptionnelle de Jean Nkuete témoigne de la gravité de la situation et de l'importance accordée par le parti au pouvoir au rétablissement de l'une de ses figures les plus importantes.

L'état de santé de Marcel Niat Njifenji avait déjà fait l'objet d'interrogations lors de son absence remarquée aux célébrations de la Fête nationale du 20 mai dernier. Des sources proches du pouvoir avaient alors évoqué des "questions de santé" pour expliquer l'absence de la deuxième personnalité de la République à cet événement majeur du calendrier officiel camerounais.

Cette visite de courtoisie et de soutien de Jean Nkuete s'inscrit dans la tradition des relations institutionnelles camerounaises, où les hautes personnalités se rendent mutuellement visite en cas de maladie ou de difficultés personnelles. Elle souligne également l'importance stratégique de Marcel Niat Njifenji dans l'architecture politique du régime.

La visite de Jean Nkuete intervient alors que Marcel Niat Njifenji traverse une période délicate marquée par plusieurs polémiques. La plus récente concerne sa présence personnelle annoncée à Bangangté pour l'installation d'un nouveau chef de village, alors qu'il avait été absent des festivités nationales du 20 mai pour raisons de santé.



Cette démarche a été perçue par certains observateurs comme révélatrice de priorités personnelles qui pourraient primer sur les obligations protocolaires liées à la fonction de deuxième personnalité de l'État. Le contraste entre l'absence aux célébrations nationales et la présence à une installation de chef de troisième degré a alimenté les questionnements sur les motivations réelles de ces choix.