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Actualités of Thursday, 7 July 2022

Source: www.camerounweb.com

Violente réplique des Ambaboys dans le Noso : un Soldat abattu à Ngoketunjia

Le NOSO xompte toujours ses morts Le NOSO xompte toujours ses morts

L’armée camerounaise a annoncé la mort d’un puissant général Ambazonien. Dans la foulée, les séparatistes aussi tuent avec une rare violence un militaire du BIR.

Il s'agit, selon les informations du lanceur d'alertes Nzui Manto, de Shao Mao.Shao Mao ne donnait pas de repos aux camerounais. Ce général ambazonien a été abattu par l'armée à Baba 1.

De sources très concordantes, il était tombé en disgrâce quelques jours plus tôt arrêté et torturé par son collègue No Pity. Affaibli, il aurait déposé les armes selon certaines sources avant d'être éliminé par l'armée.


Selon le même lanceur d’alerte, c’est à Ngoketunjia, un département du Cameroun situé dans la région du Nord-Ouest que la réplique a eu lieu. « Des pleurs et cris ont lieu en ce moment au domicile de Papa Ali Alfonse situé à Garouaboulai. Son fils Adamou Ali a été abattu à Ngoketunjia par les ambazoniens dans une guerre déclarée par les propriétaires du Cameroun contre les anglophones.Nombre de soldats tués depuis le début de la guerre :1386 », a précisé Nzui Manto.


NOSO : Amnesty International met Biya dos au mur


Le Cameroun est depuis quelque temps émaillé par des violences qui entraînent des morts et d’importants dégâts matériels. Il ne se passe pas un jour sans qu’une partie du territoire soit confrontée à de mauvaises nouvelles comme des attaques terroristes, des assauts des groupes séparatistes, etc.

L’Organisation non gouvernementale (ONG) Amnesty International ne fait pas la sourde oreille face à la situation irrespirable qui règne au Cameroun, surtout dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO). Elle met l’Etat dirigé par Paul Biya devant ses responsabilités à travers une déclaration publiée sur les réseaux sociaux.

Les personnes prises pour cible incluent sept (07) défenseur·e·s des droits humains et un cyber-militant, qui ont tous dénoncé des violations des droits humains et des abus dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, où ont lieu des affrontements entre les forces armées et des groupes séparatistes armés.

Les autorités camerounaises doivent veiller à ce que les défenseur·e·s des droits humains puissent travailler sans avoir à subir d’actes d’intimidation ni de représailles.

Amnesty International demande aux autorités camerounaises de garantir la sécurité de ces défenseur·e·s des droits humains et de veiller à ce qu’ils puissent continuer à effectuer leur travail dans un environnement sûr et favorable.

Il faut diligenter de toute urgence une enquête approfondie, indépendante et efficace sur ces menaces et d’autres abus commis contre les défenseur·e·s des droits humains.

En réalité, Amnesty International fait cette déclaration parce qu’il a été donné à l’ONG d’apprendre que des militant·e·s sont menacés de mort pour « avoir dénoncé des violations des droits humains et d’autres abus dans les régions anglophones », relaie le site Actu Cameroun.

Amnesty International est une organisation non gouvernementale internationale qui promeut la défense des droits de l'Homme et le respect de la Déclaration universelle des droits de l'Homme.