C’est ce qu’a révélé le Secrétaire Général de la Délégation Générale à la Sécurité Nationale (DGSN), Dominique Baya, en éclairant l’opinion sur le caractère sécurisé du nouveau système d’identification lors d’une conférence de presse tenue dans les locaux de l’institution.
C’est devant un parterre de journalistes assoiffés de mieux comprendre les contours des nouveaux titres d’identifications que Dominique Baya, le Secrétaire Général de la Délégation Générale à la Sécurité Nationale (DGSN), s’est exprimé sur la question, le jeudi 11 août 2016, dès 10H. A ces côtés, Monsieur Beltrame Damiano de GEMALTO, la société qui produira désormais les cartes sécurisées au Cameroun, le Directeur du CENADI, et du Coordonnateur nationale du Système SENAC.
Tout comme les différents titres d’identification désormais en vigueur au Cameroun, la nouvelle carte d’identité dont les premiers spécimens sont prévus pour la semaine du 15 au 22 août 2016 comme le signifie le Secrétaire Général de la Délégation Générale à la Sécurité Nationale, sera dotée des données personnelles du détenteur.
Cependant, avec l’orateur du jour, l’on découvre que ces données que l’on retrouve dans les anciennes cartes, quoique la disposition de certains éléments a été revue et redistribuée sur les nouvelles, il est ajouté le poste d’identification (qui sera le lieu de référence en cas de nouvelle sollicitation pour l’établissement d’une carte).
Ladite carte sera aussi dotée d’une puce électronique. Cette dernière, selon les autorités policières, comportera des données spécifiques au propriétaire, dont celles biométriques.
Pour ce qui est du problème de la double identité, Dominique Baya indique qu’avec l’actuel système, « les problèmes seront systématiquement signalés aux intéressés ». Ils pourront donc soumettre des requêtes. Et l’on se doute bien que, pour des cas davantage suspects, les fins limiers de la police s’en chargeront.
Toutefois, les cas de « double voire de triple identité » comme le précise Monsieur Baya « ne relèvent pas uniquement de la police ; des cas seront renvoyés vers les services compétents comme le ministère de la justice ». Et la gendarmerie donc ? Elle est bel et bien impliquée dans ce processus, si l’on s’en tient au propos de la deuxième personnalité de la DGSN. En guise d’illustration, il précise « la tenue d’un état-major conjoint qui se tient tous le jeudis » dans les locaux de la DGSN.
Pour faciliter l’action d’identification sur tout le territoire, « des terminaux seront disponibles même dans nos postes frontières », signale Dominique Baya. Toutes choses qui obligent les citoyens à se munir automatiquement de leur carte nationale d’identité dès l’âge de 18 ans. Il est d’ailleurs possible de se la faire établir même à 16 ans.